Real Steel
Le 08/09/2011 à 17:31Par La Rédaction
Notre avis
CRITIQUE REAL STEEL
Quelqu'un se souvient-il du film Over The Top ? Un grand classique (Le Bras de Fer en français) de Sylvester Stallone, sorti en 1987, dans lequel notre homme, un routier et champion de bras de fer, se retrouvait subitement flanqué de son gamin, qu'il n'avait pas vu depuis 10 ans. Scénario classique : le père bourru finissait par se prendre d'affection pour son rejeton qui, évidemment, tenait bien de son père ! Et bien voilà, c'est dit : Real Steel est avant tout une grande comédie sentimentale, pleine de bons sentiments qui s'adresse avant tout à un jeune public. Heureusement (ou pas, c'est selon) étalé sur près de 2h10, ce parti-pris laisse tout de même une large place à la Roboxe, un nouveau sport futuriste dans lequel des hommes manient, à la manière d'un jeu vidéo, de véritables titans d'acier, sur des rings grandeur nature.
T'es un champion gamin ! Ne laisse jamais personne te dire le contraire.
LE MEILLEUR FILM DE SHAWN LEVY
LE MEILLEUR FILM DE SHAWN LEVY
Fallait-il s'attendre, avec Shawn Levy, réalisateur des insipides Une Nuit au Musée, Crazy Night ou encore La Panthère Rose, à autre chose qu'une comédie chamallow ? Non bien sûr. D'ailleurs, dans le genre, il s'est surpassé. Real Steel est, de loin, son oeuvre la plus sombre. Comprenez par là que le héros, campé par Hugh Jackman, est un vrai Bad Boy ! Il boit de l'alcool, perd ses combats de Roboxe par manque de clairvoyance, doit de l'argent à tous les bookmakers du pays et fuit ses responsabilités et en particulier son rôle de père. Un bon début, sanctionné par une sympathique scène de combat entre un robot et un taureau qui laisse augurer un grand spectacle ryhtmé et polishé !
Vous êtes venu voir de la grosse Roboxe qui envoie ? Tant mieux car il y en a ! Malheureusement pas assez vu le potentiel du film (une faible demi-heure de pure baston sur 2h10) mais, côté technique, le spectateur en a pour son argent. Dans une superbe photographie, lêchée et contrastée, les titans en imposent grave. Si le bestiaire n'est pas des plus généreux (on ne retiendra, tout au plus, que 3-4 robots marquants dont le robot d'entrainement, le titan à deux tête ou l'écrasant Zeus) et que les combats, eux aussi, s'avèrent trop succints, la robotique n'en reste pas moins omniprésente et suffit à nous immerger dans le monde de la Roboxe. Côté animation, là encore, aucune grande révolution, mais un travail honnête, délivrant ici et là quelques époustouflantes secondes d'action.
T'ES UN CHAMPION !
Ce n'est qu'à l'entrée en scène du gamin, son fils qu'il n'a jamais pris la peine de connaitre et dont il va devoir s'occuper pendant quelques semaines (pour de plus ou moins vaseuses raisons) que les choses se compliquent. On sent déjà la patte de Spielberg qui, d'après Hugh Jackman, se serait plus ou moins investi dans le projet. De nombreuses scènes rappellant tour à tour certaines d' E.T. ou Jurassic Park, sans jamais leur arriver à la cheville bien sûr, vont littéralement plomber le rythme du film et l'enliser dans une série de clichés, pas forcément abusifs, mais absolument ennuyeux pour tout spectateur adulte... Une longue et un peu laborieuse histoire d'amour entre un père et son fils qui ne parvient pas à provoquer d'identification du spectateur au personnage du père. Peut-être était-ce donc ça : Real Steel s'adresse donc à un public jeune, féru de robots Transformers et de jeux vidéos bagarreurs ? Cela empêche-t-il pour autant d'apprécier les bonnes scènes de baston : non heureusement.Vous êtes venu voir de la grosse Roboxe qui envoie ? Tant mieux car il y en a ! Malheureusement pas assez vu le potentiel du film (une faible demi-heure de pure baston sur 2h10) mais, côté technique, le spectateur en a pour son argent. Dans une superbe photographie, lêchée et contrastée, les titans en imposent grave. Si le bestiaire n'est pas des plus généreux (on ne retiendra, tout au plus, que 3-4 robots marquants dont le robot d'entrainement, le titan à deux tête ou l'écrasant Zeus) et que les combats, eux aussi, s'avèrent trop succints, la robotique n'en reste pas moins omniprésente et suffit à nous immerger dans le monde de la Roboxe. Côté animation, là encore, aucune grande révolution, mais un travail honnête, délivrant ici et là quelques époustouflantes secondes d'action.
Aurélien Kievitch