Red Riding 1983

Le 12/11/2009 à 18:06
Par Yann Rutledge

Notre avis

6 10 Neuf ans après les terribles faits de 1974, un nouvelle gamine est retrouvée morte. La culpabilité de Michael Myshkin, arrêté et condamné pour les précédents meurtres, est remise en question par le superintendant Maurice Jobson. John Piggott est engagé par la mère de Michael afin de l'aider dans sa demande d'appel. Tandis qu'il tente de corriger l'erreur judiciaire dont a été victime son client, l'avocat découvre tout un système corrompu bâti autour d'un projet immobilier... La conclusion tant attendue à la trilogie. Bien qu'elle demeure bien supérieure à celle bon nombre de séries, elle ne parvient pour autant pas à atteindre le niveau d'excellence des deux précédents volets. Pourtant la déception n'est pas tant due à la mise en scène d'Anand Tucker (la caméra numérique Red One fait des merveilles) que par le scénario de Tony Grisoni. Parce qu'il s'affiche clairement comme une "conclusion" là où les deux précédent pouvaient se regarder indépendamment l'un de l'autre, ce troisième volet ne renferme pas la même part de mystère. 1983 perd non seulement en noirceur le temps qu'il passe en explications, mais Grisoni termine sa trilogie sur une note d'espoir assez surprenante pour qui a côtoyé, six heures durant, les sombres tréfonds de l'âme humaine.