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Critique : InuYasha - Episodes 40 à 52

Le 10/06/2009 à 09:49
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Notre avis
9 10 Ce quatrième coffret d'InuYasha nous achemine vers la fin de la deuxième saison à travers l'étape la plus décisive de la quête identitaire du chien-démon. Aussi riches en rebondissements que les précédents - et sur ce point, on peut faire confiance à Rumiko Takahashi dont la série reprend très fidèlement l'oeuvre -, ces épisodes sont aussi plus forts et plus dramatiques, presque tragiques par instants. Sans doute parce que le démon qui sommeillait jusqu'à présent à l'intérieur de l'adorable InuYasha a décidé de dévorer son âme une fois pour toutes. Parviendra-t-il à ses fins ? C'est ce que nous révèleront les premiers épisodes du cinquième coffret.

Critique des épisodes 40 à 52 d'InuYasha

Critique des épisodes 40 à 52 d'InuYasha

 

Nous avions abandonné InuYasha et Koga en bien fâcheuse posture face à la dernière née des étranges manipulations organiques de Naraku, la redoutable Kagura. Le quatrième coffret d'InuYasha débute en plein milieu de la saison 2 avec l'épisode 40, qui s'avère par un heureux hasard marquer le tournant le plus significatif et passionnant de la série. Moins puissant qu'un démon à part entière mais plus fort et résistant qu'un humain, notre Hanyo favori s'en était jusqu'à présent toujours bien sorti en dépit des embûches multiples placées sur son chemin par sa créatrice, la machiavélique et géniale Rumiko Takahashi. Une chose est sûre, il était indubitablement sur la bonne voie grâce à la patience, à l'affection et à l'humour (souvent involontaire) de Kagome, ainsi qu'au soutien non négligeable du reste du groupe composé de Miroku, Shippo, Sango et sa fidèle Kirara. Pour la première fois, cependant, le parcours ascendant d'InuYasha subit un sérieux coup d'arrêt. Kagura, dont la désinvolture apparente dissimule en réalité une technique aussi vicieuse que meurtrière, ne fait qu'une bouchée d'un Koga pourtant armé de plusieurs fragments de la perle de Shikon et mû de surcroît par le désir féroce de venger ses frères loups. Avant de se retrouver à terre, il a tout de même le temps de casser le bras d'InuYasha, un détail a priori anodin mais qui apparaît comme le prélude à la suite catastrophique des événements à venir.

 

Critique des épisodes 40 à 52 d'InuYasha

 

Lorsque Naraku se ramène deux épisodes plus tard avec une autre de ses « enfants », la mutique Kanna, InuYasha est dépassé par les événements et se montre incapable de réagir de manière sensée : le résultat est la cruelle défaite du camp de nos héros, et ce même si, soucieux que la série se prolonge encore de quelques dizaines d'épisodes, Naraku résiste finalement à la tentation d'achever InuYasha et se retire provisoirement du combat flanqué de sa petite famille. A partir de là, les choses ne s'arrangent pas pour InuYasha qui découvre peu après la portée véritable de son ambivalence de Hanyo à l'occasion d'un combat contre un démon prétentieux du nom de Goshinki. Après avoir eu la révélation de son humanité au contact de Kagome, celle de sa nature démoniaque constitue un choc difficilement surmontable pour ce personnage au caractère très entier. La quête d'identité d'InuYasha, thème qui alimente la série depuis ses débuts, prend tout son sens et atteint son paroxysme dans cette série d'épisodes, plus que jamais liée à la maîtrise de son sabre Tessaiga ; sa résolution est loin d'être simple et ne surviendra que plus tard. Confronté à sa propre régression et à une vulnérabilité qu'il ne se connaissait pas, le personnage d'InuYasha gagne sensiblement en profondeur. A moins qu'il ne la laisse simplement filtrer au grand jour, tant on sent que tout cela a été soigneusement médité de longue date par l'auteure. La magie de l'interprétation de Kappei Yamaguchi fait le reste, qui insuffle à ces treize épisodes épiques une énergie unique, tout en les émaillant régulièrement de moments vibrants comme ce court monologue qui clôt l'épisode 42 (La Blessure du vent vaincue) sur une note intimiste bouleversante.

 

Critique des épisodes 40 à 52 d'InuYasha

 

Si le ton d'InuYasha se fait plus tragique qu'à l'accoutumée dans ce quatrième coffret, les touches d'humour directement puisées dans le manga continuent de faire merveille et l'ensemble ne souffre jamais d'aucune lourdeur. Au contraire, nous tenons là les meilleurs épisodes de la série, et ce jusque dans les apparentes digressions que nous réserve le scénario imprévisible imaginé par Rumiko Takahashi (l'épisode 46, qui voit InuYasha et Koga se débattre dans les pièges tendus par les fascinants Jûrômaru et Kagerômaru). De la même façon, les interventions de Sesshômaru, qui nous avait été introduit dès le tout début de la série sous un jour particulièrement cruel, viennent ici et là apporter à l'intrigue cette touche décalée si caractéristique de l'univers de la mangaka. Sesshômaru confirme d'ailleurs au passage la discrète évolution entrevue dans les épisodes du précédent coffret. Il ne renonce pas à s'attaquer à son frère et le prouve à plus d'une reprise, mais ses intentions semblent désormais différentes. Kagome doit quant à elle surmonter sa souffrance devant l'indécision d'InuYasha qui ne parvient toujours pas à tirer un trait sur Kikyo : c'est le sujet du très bel épisode 48, intitulé Je veux revenir à l'endroit de notre rencontre.

 

Lorsque s'achève l'épisode 52, dernier de ce quatrième coffret, le suspense est à son comble : InuYasha, qui rêvait jadis de devenir un démon, veut-il vraiment voir ce cauchemar s'accomplir ? Rendez-vous dans le cinquième coffret.

 

Critique des épisodes 40 à 52 d'InuYasha







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