Avatar 2 et 3 : James Cameron promet de ne pas faire le coup d'Infinity War entre les deux films !

Alors qu'Avatar 2 et 3 ont terminé leurs prises de vues avec leurs comédiens et viennent d'entrer dans une longue phase de post-production (les sorties sont fixées à Noël 2020 et Noël 2021, soit plus de 10 ans après le premier film), le producteur et ami de longue de date de James Cameron, Jon Landau, était à Paris pour parler d'Alita Battle Angel de Robert Rodriguez (produit et écrit par Cameron) et du spectacle Avatar Toruk par le Cirque du Soleil.

Mais on a pas pu s'empêcher de tenter de lui soutirer des informations sur Avatar 2,3,4 et 5. Il nous explique ici pourquoi James Cameron a mis autant de temps à démarrer le tournage de ces suites et il nous promet qu'Avatar 2 et 3 éviteront de tomber dans le cliffhanger façon Avengers 3 et 4.

Discussion avec Jon Landau à propos de Jim (le petit nom qu'il donne à son pote James Cameron).

Que pouvez-vous nous dire sur Avatar 2 et 3 qui sont en tournage ?
Jon Landau: Ce que je peux vous dire c’est que l’on a pris la décision de situer les quatre suites d'Avatar sur Pandora. Dans les autres films de SF, quand on a besoin d’eau, on va sur la planète Océan, quand on veut de la neige on se rend sur la planète de glace. Avatar est une métaphore du monde dans lequel nous vivons. Et on pourrait voyager toute notre vie sur Terre sans découvrir toutes les merveilles q'elle recèle. A travers les suites, on va découvrir la variété d’environnements que cache une planète. Mais surtout on va découvrir d’autres clans de Na'vis. De la même manière que notre planète est riche en culture différente.

Comment se fait-il qu’Avatar 2 nous parvienne si longtemps après le premier film ? A cause des défis technologiques nécessaires à la vision de Cameron ?
Avant de démarrer les suites, on tenait à avoir les quatre scénarios achevés. On devait savoir où on allait pour que chaque film ait sa propre conclusion. On ne voulait pas de cliffhanger. Chaque film doit se tenir par lui-même.

On a entendu de scènes sous-marines révolutionnaires…
Il y aura beaucoup de scènes sous l’eau, mais aussi au dessus de l'eau et sur la terre. Mais de manière démesurée.

Que pouvez-vous nous dire sur James Cameron que l’on ignore ?
Les gens ne se rendent pas forcément compte que Jim est un explorateur. Jim explore dans sa vie, plonge au fond des mers, Jim explore dans son écriture et dans ses films. Il est toujours à la recherche de cette prochaine frontière à franchir, de ce prochain défi. Pas question pour lui de se reposer sur ses lauriers. Il veut se défier et défier ceux autour de lui. Il nous force à accomplir des choses que l’on ne se pensait pas capable d’accomplir.

Avatar a révolutionné la 3D à sa sortie en 2009. Depuis, la 3D est essentiellement devenu un argument commercial et non plus un atout artistique. Qu’en pensez-vous ?
La 3D doit avoir une raison artistique d'exister dans un film. On ne croit pas à ce processus de transformer un film en 3D six semaines avant sa sortie et demander au public de l’accepter. Pour nous, la 3D doit être une fenêtre sur un autre monde et pas un monde sortant d’une fenêtre. On vient de tourner Alita Battle Angel en 3D. Alita n’a pas été converti en post production. La 3D fait parti de notre façon de raconter l’histoire.

En attendant Avatar 2 en décembre 2020, Alita Battle Angel, le nouveau défi de James Cameron dont il a confié la réalisation à Robert Rodriguez, sera dans nos salles dès le 13 février. On l'a vu et c'est de loin le meilleur Rodriguez depuis Sin City.