Jon Watts (Spider-Man) : "Tom Holland est le Spider-Man parfait" (Interview)

Spider-Man Homecoming est actuellement au cinéma. Et à en croire Jon Watts, le réalisateur, la meilleure raison d'aller voir ce film est... Tom Holland.

Quelle est la différence entre ce film et les autres Spider-Man ?

Jon Watts : La première grosse différence c'est Tom Holland. Il est le Spider-Man parfait. Il a l'âge idéal, le bon esprit, et c'est ce qui pour moi différencie le film des précédents, ce qui fait que l'on ressent quelque chose de nouveau. Et l'autre grosse différence c'est que Spider-Man n'est plus le seul super-héros dans ce monde. Dans les comics, on le découvrait adolescent face à un tel univers et l'une des premières choses qu'il tentait de faire était de rejoindre Les 4 Fantastiques. Donc c'était une opportunité incroyable de pouvoir l'introduire dans le MCU.

Avez-vous ressenti une certaine pression en rejoignant ce projet ?

Non, pas vraiment. J'ai hérité de ce qui avait été mis en place dans Civil War où Tony Stark venait le chercher dans le Queens, l'emmenait dans cette aventure complètement folle et le ramenait ensuite chez lui. Donc à partir de là on a pu raconter l'histoire que l'on voulait.

Tom Holland était déjà casté quand vous avez signé. Aviez-vous un autre acteur en tête pour le rôle ?

On a tous les deux été engagés le même jour (rires). Mais non, je n'avais personne d'autre. Je savais qu'il était en lice et j'étais déjà fan après l'avoir vu dans le film The Impossible. Et puis j'ai vu les tests, notamment avec Robert Downey Jr, et c'était évident : il était le parfait Spider-Man.

Avant le tournage, vous avez demandé à Tom Holland de regarder beaucoup de vieux films américains. Pourquoi ?

Je voulais qu'il sache à quoi ressemble le lycée aux USA. Je voulais qu'il comprenne le ton [plus ados, ndlr] du film, donc je lui ai montré un tas de films de John Hughes. J'avais envie qu'il s'immerge vraiment dans ce monde. C'était la meilleure façon de le faire.

Spider-Man Homecoming est votre premier blockbuster, qu'est-ce que ça fait d'entrer dans un tel monde ?

C'est excitant. C'était évidemment beaucoup plus gros que tout ce que j'avais pu faire avant, mais j'ai vraiment tout fait pour ne pas trop y penser. Je me suis surtout concentré sur la façon de raconter la meilleure histoire que j'avais envie de voir. Mais c'était fun, j'ai pu expérimenter des choses que je n'avais encore jamais réalisées avant.

Et quelle était la scène la plus difficile à tourner ?

Il y avait des scènes très simples qui étaient finalement compliquées parce qu'il y avait un ton particulier à tenir. Quand vous faites une scène avec plein d'effets spéciaux, vous savez que vous pourrez compter sur la post-production pour améliorer certaines choses, mais quand ce sont des petites scènes avec des faces à faces entre deux personnages, ça doit être absolument parfait. Donc c'est sur ça que j'ai surtout travaillé.

Avez-vous déjà quelques infos sur Spider-Man 2 ?

Non, je ne sais rien. J'ai beaucoup d'envies, j'ai quelques idées sur vers quoi on pourrait se diriger, mais rien n'est officiel encore.

Il va y avoir un spin-off sur Venom. Serez-vous impliqué dedans ?

Non, le spin-off ne fait pas partie du Marvel Cinematic Universe. C'est un projet totalement différent de Sony, qui ne fait pas partie du même univers que Spider-Man. De ce qu'on m'a dit en tout cas. Mais je connais le réalisateur [Ruben Fleischer, ndlr] on est amis. Je sais que ça sera cool.

Propos recueillis par Quentin Piton.

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