Flash Forward : Quand Lost donne des idées
Le 29/09/2008 à 16:22Par Stéphane Thaur
Le pitch de départ est relativement simple : le monde entier se retrouve plongé dans le chaos total après avoir un black-out de 2 minutes et 17 secondes. Durant ce laps de temps, chacun est confronté à une vision de son futur. La vie de chacun s'en trouve bien évidemment bouleversée. La série est présentée comme un successeur potentiel de Lost dont la fin est malheureusement programmée pour 2010.
Petit rappel sur le flashforward pour ceux qui n'ont pas suivi.
Dans une narration, un flashforward intervient lorsque le lecteur ou le spectateur est informé d'éléments futurs au temps principal du récit, figure que l'on peut opposer au flashback. Il s'agit d'inversions, en quelque sortes d'anachronismes, le flashforward constituant une prolepse. Les flashforwards sont souvent courts, en littérature souvent réduits à une seule phrase ou portion de phrase et au cinéma à une séquence. Ils peuvent apporter de l'information nécessaire au lecteur ou spectateur pour comprendre l'histoire ou contribuer au suspense. Un flashforward doit être suivi d'un retour au temps initial ; dans le cas contraire il s'agit simplement d'une ellipse narrative, c'est-à-dire un saut temporel sans modification de la chronologie, d'une élision. Les flashforwards sont souvent présents au cinéma sous forme d'une prémonition, ou plutôt d'une précognition d'un personnage : dans ce cas il ne s'agit pas d'un outil narratif.
Jethro Gibbs, habitué des flashforwards.
Exemple de flashforward dans les séries télé :
Les épisodes de la série NCIS sont régulièrement entrecoupés par de courtes scènes en noir et blanc montrant un extrait d'un futur proche. De même, le dernier épisode de la 3e saison de Lost on peut suivre Jack Shephard après que les survivants ont quitté l'île, alors que le spectateur croit assister à un « habituel » flashback. La saison 4 en est également composée très régulièrement.