AVNews (11'55)
Ce bonus humoristique se présente sous la forme d'un numéro de l'émission "AV", mettant en vedette Manami Amamiya. La présentatrice nous emmène sur le tournage du film tourné à Hong Kong par l'actrice, et qui n'est autre que celui mis en scène à l'intérieur du long métrage AV. Tout n'est bien sûr que dérision dans ce faux reportage, mais le résultat est assez drôle et rappellera de bons souvenirs à ceux qui ont aimé le film de Pang Ho-Cheung, auquel il apporte un bon complément. Mieux, il s'agit là du vrai making of d'AV, le documentaire suivant s'avérant très indigent en comparaison. Le réalisateur et les acteurs y apparaissent sous un jour particulièrement sympathique qui ne respire pas la bête promotion.
Making of (2'03)
Ce bonus n'a de making of que le nom, il consiste simplement en de courts extraits d'AV ponctués de tout aussi brefs extraits d'interviews des acteurs, le tout tenant sur la durée d'une bande-annonce.
Scènes coupées (8'38)
Plus que des scènes coupées, il s'agit de versions longues de scènes existantes, comme celle du récit de Derek Tsang au début du film, ou encore le moment où l'Oncle essaie de refourguer sa camelote avant de se faire pincer par les flics. L'une des scènes, vraiment coupée celle-là, montre Bouli en train de faire du shopping avec sa copine Jee, avant le passage où celle-ci lui annonce qu'elle va rompre, présenté ici en version allongée.
Interview de Pang Ho-Cheung (12'34)
Dans cette interview exclusive réalisée par Frédéric Ambroisine, le réalisateur confie d'emblée qu'AV répond à ses fantasmes et à ceux de son scénariste. Le trip du personnage de Tsui Ting Yau, qui sollicite une étudiante dont il est amoureux pour tourner dans son film amateur, est inspiré de l'histoire de l'ancien assistant de Pang. Plus généralement, le réalisateur explique qu'il s'inspire de faits authentiques pour faire ses films, mais qu'il doit perpétuellement contourner la frilosité des producteurs en prétendant faire des œuvres purement commerciales. Il évoque bien sûr le choix de l'actrice japonaise, mais aussi celui des jeunes acteurs, ainsi que le travail de son monteur attitré Wenders Li. Enfin, il raconte avec amusement de quelle façon il est parvenu à éviter l'interdiction aux moins de 18 ans du comité de censure, qui aurait dû tomber à cause de certains débordements de langage. Une interview vivante, et un cinéaste extrêmement intéressant et sympathique.
Interview de Derek Tsang (12'30)
Derek Tsang, fils d'Eric Tsang, explique dans cette deuxième interview exclusive de Frédéric Ambroisine, que son désir de faire du cinéma remonte à son plus jeune âge. S'exprimant dans un parfait anglais (il a étudié à Toronto notamment), il précise qu'il est intéressé par tout le processus de fabrication d'un film, qu'il a étudié les classiques mais qu'il se considère encore comme un débutant en tant qu'acteur. Il fait preuve de la même honnêteté en expliquant qu'il a pu intégrer le milieu du cinéma grâce à son père. Ce n'est qu'après avoir travaillé trois ans dans la société de production de Peter Chan qu'il a débuté comme acteur chez le réalisateur Lo Kim Wah. Il parle bien sûr d'AV, qui fut une expérience très créative pour lui, à plusieurs niveaux. L'interview met en lumière un jeune acteur prometteur qui a beaucoup de choses à dire (et n'a pas sa langue dans sa poche).
Les supplément comprennent en outre le film-annonce (1'57), le teaser (0'27) et une galerie de plus de 25 photos du film.