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Sorti en DVD le 21 août 2008 dans l'anonymat le plus total, Garage est un joli petit film venu d'Irlande, simple et touchant, avec la star nationale 
MK2 frappe fort en éditant ce petit film. En effet, la beauté du transfert numérique profite pleinement aux magnifiques paysages irlandais au sein desquels s'étend une large palette de verts durant 1h20. Une autre dominante de gamme gris-bleus accompagne Josie tout le long de ses promenades et encadre le garage de manière éclatante avec un relief inattendu. Le cinéaste Lenny Abrahamson s'attarde sur les visages de ses personnages principaux idéalement retranscris avec un niveau de détails ciselés. Les contrastes auraient gagné à être un peu plus appuyés mais les scènes nocturnes et diurnes jouissent d'une parfaite harmonie avec une belle luminosité d'ensemble et sont favorisées par une brillante compression.
Garage ne bénéficiant pas de doublage français (qui s'en plaindra ?), MK2 propose deux pistes basiques en version originale stéréo et DD 5.1. Evidemment nous ne sommes pas devant Transformers et donc vous ne risquerez pas de voir votre subwoofer se balader tout seul dans votre salon à cause des basses explosives. Ici c'est plutôt le chant des oiseaux, du vent dans les arbres ou de Josie qui décapsule sa bière qui est mis en valeur par les enceintes latérales. Le spectateur est comme le personnage principal, perdu au milieu de la campagne irlandaise et les rares effets sont néanmoins distillés avec harmonie. Le thème musical entêtant est idéalement spatialisé, sans épates mais avec fluidité. Notre préférence pour ce genre de film intimiste se tourne vers la piste stéréo aux dialogues énergiques et aux effets environnants délicats.
Une fable tragicomique - Entretien avec Lenny Abrahamson (10min19)
Malheureusement trop légendé d'images du film, cet entretien ne va guère au-delà de l'évocation des thèmes abordés par Garage. Le réalisateur décrit le personnage de Josie sous toutes les coutures mais ne fait que paraphraser quelques moments du film sans les approfondir. Lenny Abrahamson dresse ensuite le portrait rapide de son acteur principal Pat Shortt et clôt ce segment par l'évocation de son choix du cadre. Module anecdotique qui fait ici office de remplissage.
Cette courte interactivité se clôt sur la bande-annonce du film (1min33, vost).
