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Test DVD : Semi-Pro

Le 25/02/2009 à 10:53
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Test DVD Semi-Pro

Après les colossaux succès aux Etats-Unis de Ricky Bobby (150 millions de dollars de recettes) et Les Rois du patin (120 millions), Will Ferrell clôt sa « trilogie sportive » avec Semi-Pro, une comédie désopilante sur fond de basket-ball qui demeure à ce jour le plus grand échec commercial du comédien avec seulement 33 millions de dollars au compteur. Il serait dommage de passer à côté, d'autant plus que la copie livrée par Metropolitan s'avère une fois de plus superbe, avec toutefois des suppléments semi-réussis...

 

Retrouvez le test DVD complet de cette édition Prestige, en vente le 17 mars 2009.



Test DVD Test DVD Semi-Pro





Image : 9/20

Les tests des films édités par Metropolitan se suivent et se ressemblent. On ne félicitera jamais assez l'éditeur pour la qualité technique appliquée au blockbuster ou au film plus modeste comme c'est le cas ici pour Semi-Pro. Cette comédie avec Will Ferrell joue la carte des années 70 où le directeur de la photographie et le chef décorateur se sont donnés à fond dans la reconstitution. Une photographie chatoyante, ambrée et chaude, alliant à merveille les ambiances veloutées des extérieurs et des intérieurs bariolés des discothèques. L'image des séquences de match s'accompagne d'un grain infime constaté sur la couleur ocre du terrain sans pour autant perdre une bribe de son piqué. De plus, la compression est en tous points exemplaire et le transfert 16/9 offre une profondeur de champ édifiante. Le seul hic provient de la restitution des détails lors des plans rapprochés où la peau des comédiens tend vers le rosé clair (exemple à la 13min50).


Semi-Pro
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Son : 9/20

Semi-Pro repose en grande partie sur sa bande-originale groovy brassant les déjà cultes Love me sexy et Get Da Funk Out Ma Face de Jackie Moon à Lady Marmelade en passant par Never never gonna give you up de Barry White. A l'instar de l'image, les deux mixages proposés exploitent l'ensemble home-cinéma jusque dans ses moindres recoins avec une balance continuelle entre les frontales et les latérales. Le caisson de basses complète admirablement les effets divers et virevoltants qui atteignent leur apogée lors des rencontres sur le terrain. Les gueulantes légendaires de Will Ferrell se dégagent sans accroc sur la centrale tandis que les enceintes arrières jouent le rôle incessant de juke-box. Si votre choix s'est porté sur la version française, vous reconnaitrez la voix d'Emmanuel Curtil, doubleur habituel de Jim Carrey, Mike Myers et de Matthew Perry dans Friends. Certes le comédien s'en donne une fois de plus à cœur joie mais n'atteint jamais le niveau comique de la tornade Will Ferrell. De plus le rendu des multiples ambiances apparait moins naturel qu'en version originale.


Semi-Pro

Bonus : 6/20

Mise à part les scènes supplémentaires et les improvisations, les bonus de Semi-Pro demeurent relativement anecdotiques et promotionnels. Pas de quoi sauter au plafond même si les divers segments restent plaisants à suivre, sans prise de tête, et assurent le minimum syndical.

 

A) Les chutes du montage (14min32)

 

Quatre formidables séquences coupées au montage sont proposées en première partie. Toutes sont proposées en 16/9 et en 5.1.

 

1) La promo de Dick Pepperfield (1min23) : il s'agit d'un générique d'ouverture alternatif où le commentateur sportif attitré des Tropics présente Jackie Moon, son succès avec Love me sexy et l'ensemble de son équipe de basket-ball.

 

2) Monix sous pression (1min54) : cette scène présente le personnage incarné par Woody Harrelson soumis au stress durant un match où il se fait complètement passer à tabac par ses adversaires et ses équipiers.


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3) La danse des Tropics (51 secondes) : le montage final ne proposait qu'un bref aperçu de la chorégraphie mise au point par Jackie Moon avec ses co-équipiers déguisés en hippocampe. Elle est ici proposée dans son intégralité.

 

4) Fin alternative : que sont-ils devenus ? (2min11) : ne passez surtout pas à côté de cet épilogue franchement hilarant qui révélait ce qu'allaient devenir les protagonistes. On apprend entre autre que Jackie Moon allait reprendre le micro ou que Dukes allait enfin recevoir ses 10 000$ avant d'être arrêté avec en sa possession... 10 000$ de cannabis.


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Trois courtes sections mettent ensuite en valeur les désormais célèbres improvisations concoctées par Will Ferrell et le reste du casting au moment des prises de vue :

 

1) Dick et Lou (1min34) : Les deux commentateurs des Tropics incarnés par Andrew Daly et Will Arnett enchaînent les observations salées en regardant les pom-pom girls de l'équipe.

 

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2) Sur le plateau de Tropics Weekly (3min33) : Will Ferrell et Andrew Daly improvisent quelques réparties lors des séquences télévisées.

 

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3) Andy, Amy et Will (3min33) : on termine par une suite inégale mais souvent tordante de cris et de répliques cinglantes.

 

 

B) Les coulisses du tournage


L'histoire de la ABA (6min50)

Le réalisateur Kent Alterman rend ici hommage à l'époque dépeinte dans le film tout en s'attardant sur la fusion des ligues de basket américaines en 1976. Les nostalgiques se jetteront sur les images d'archives mettant en valeur les prémices de joueurs devenus des légendes vivantes qui, invités sur le plateau, s'expriment sur les grands matchs de l'époque.

 

Semi-Pro
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L'ABA comme si vous y étiez (12min45)

Ce module, complément du précédent, met l'accent sur les conditions de tournage avec les commentaires promotionnels de l'ensemble du casting, du réalisateur et du scénariste Scott Armstrong. Dans une première partie, le gros plan est fait sur la reconstitution d'un stade des années 70 avec quelques images de la construction des décors et du tournage pour légender le tout. Dans la deuxième partie de ce segment vous verrez Will Ferrell et ses camarades s'entraîner durement avec un coach qui ne les lâche pas d'une semelle durant les quatre semaines de préparation.


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La véritable histoire du tube « Love me sexy » (5min24)

Même si vous n'avez pas aimé le film, le tube de Jackie Moon vous restera en tête bien après la projection. Le guitariste et producteur de musique Nile Rodgers dévoile tous les secrets de l'enregistrement de la chanson par un Will Ferrell très impliqué et qui n'hésite pas à improviser de nouveaux couplets lors des sessions d'enregistrement. C'est aussi l'occasion de voir le comédien faire rire l'équipe lors des lectures collectives du scénario.


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Bill Walton en visite sur le tournage (2min40)

Bill Walton a été sacré Champion NBA en 1977 avec les Portland Trail Blazers et en 1986 avec les Boston Celtics. Aujourd'hui reconverti en commentateur sportif, c'est amicalement qu'il rend visite à Will Ferrell sur le plateau de tournage où, arborant les couleurs des Tropics du film, il se prête volontiers aux photos promotionnelles tout en échangeant ses souvenirs sportifs avec des fans alanguis.


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4 jours à Flint (5min38)

Une grande partie des 125.000 habitants de Flint (Michigan) accueille chaleureusement l'ensemble de l'équipe du film. Le réalisateur nous décrit les conditions de tournage en expliquant notamment comment l'hiver a été recréé dans les rues avec des canons à neige artificielle.

 

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L'homme du match (24min07)

L'indispensable segment promotionnel arrive en dernière position avec un gros retour sur la création des personnages, l'élaboration de l'histoire, la reconstitution des années 70 et des images de tournage à foison. Les comédiens parlent à tour de rôle, se congratulent tout en restant dans la limite du raisonnable (Yeah ! It was amazing you know ! He's the best !).

 

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C) Les semi-promos

 

Le video-clip « Love me sexy » (1min58)

On l'attendait avec impatience, le clip de Jackie Moon est présenté dans une version malheureusement trop courte. Si vous désirez entendre ce tube dans son intégralité reportez-vous au générique de fin.


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A chaud avec Dick Pepperfield (2min37)

Réalisées pour internet, ces deux interviews de Jackie Moon par Dick Pepperfield sont présentées dans le style rétro des années 70 avec photo surexposée et image griffée. Jackie Moon en profite pour attirer le public à sa manière en promettant des pancakes gratuits en cas de victoire.

 

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L'interactivité se clôt sur un teaser à ne louper sous aucun prétexte (39 secondes), la bande-annonce du film (2min21), une bande-annonce dite « pour un public averti » (1min40) et enfin sept autres films-annonces issus du catalogue Metropolitan.


Semi-ProCome on let's get sweaty !


Semi-Pro - Edition Prestige
Semi-Pro - Edition Prestige
Sortie : 18 Mars 2009
Éditeur : Metropolitan Filmexport

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