Film Mesrine - L'Ennemi public n°1

Une seconde partie tout aussi réussie que la première, possédant ses propres qualités et défauts. Commençons par ces derniers. A l'instar de L'Instinct de Mort, L'Ennemi Public n°1 se montre assez incomplet et trop rapide question scénario et montage. De plus, il perd la noirceur et l'intensité qui faisait le charme du premier opus. Mais ce qu'il perd, il le gagne dans le punch et la mise en scène, cette dernière beaucoup plus travaillée qui nous permet d'assister à un film français assez bien musclé. Quant à la distribution, les acteurs sont toujours aussi excellents, sans parler de Vincent Cassel qui s'est inlassablement enfoui dans la peau de Jacques Mesrine. Le cinéma français peut être fier d'avoir ces deux films à son palmarès, car ils sont bien rares.

Fort logiquement, ce deuxième opus du diptyque relate la suite et la fin du parcours du bandit Jacques Mesrine, Porte de Clignancourt à Paris. Assez inégal parce que surtout composé de morceaux destinés à ce que Vincent Cassel se laisse aller, le film est toutefois fait avec suffisamment de rythme pour que l'ennui ne pointe jamais son nez. Gros hic cependant : on n'en sait pas beaucoup plus sur l'homme Mesrine.

Magnifique tout simplement, ce serait trop long à écrire pour montrer à quel point j'ai aimé ce film, je le trouve absolument admirable ! Vincent Cassel est incroyable, c'est pour moi son meilleur rôle, une pure réussite de Jean-François Richet, "Mesrine" est un film extraordinaire !