ALIEN COVENANT divise la critique en France - revue de presse
Le 10/05/2017 à 11:09Par Eric Estrada
Si ALIEN COVENANT nous a considérablement déçu à FilmsActu, le film de Ridley Scott a séduit plusieurs de nos confrères.
Voici quelques extraits de critiques parues ces jours-ci sur le retour tant attendu du montre le plus légendaire de l'histoire de la SF au cinéma.
Premiere : En se connectant à Blade Runner autant qu'à Alien, Covenant recèle une puissante réflexion sur l'art.
Ecran Large : Alien : Covenant joue simultanément la carte du film d'exploitation régressif et enragé, tout en ménageant de passionnantes pistes symboliques. Il gagne sur les deux tableaux.
Le Point Pop : La suite du si contesté Prometheus se révèle une belle surprise à ambition biblique. Inégale certes, mais captivante et incontestablement "scottienne".
La Sueur : Si de la BO à la réalisation le travail est bien fait, l’ensemble manque de maestria. Ainsi, Life sorti récemment n’a rien à envier à Covenant, si ce n’est l’héritage gigantesque de la saga. C’est bien là que le bât blesse. Oui, Covenant est un film réussi, mais il est vrai que l’on s’attendait à quelque chose de plus impressionnant.
Le Figaro : Trente-huit ans après Alien, le grand Ridley Scott revient aux sources d'un mythe qu'il a lui-même créé. Il réalise un film d'horreur et de science-fiction intense, aussi terrifiant que réjouissant.
Télérama : Après un «Prometheus» laborieux en 2012, Ridley Scott continue de saccager les vestiges de son cauchemar fondateur : la créature n’est plus ici qu’une pondeuse impénitente.
IGN France : Si vous espériez ressentir les frissons - de peur comme d'euphorie - qu'Alien, le huitième passager avait pu vous donner à sa sortie, Alien : Covenant risque de vous décevoir. La faute à une intrigue prévisible, une ambiance pas assez angoissante et des personnages très peu attachants.
L'into tout court : Face à un Xénomorphe inutilement surexposé, on nous sert un équipage au QI proche de zéro, pataugeant dans un scénario sans frayeur ni surprise. La vraie différence entre Alien : Covenant et Life ? Le deuxième ne se prenait pas pour Dieu…
Furyosa : On appelle cela un infanticide. Comme George Lucas en commit avec la seconde trilogie Star Wars, Ridley Scott porte les derniers coups de canif à sa création d’il y a presque 40 ans. Une entreprise initiée avec le très beau mais très crétin Prometheus, et qui se poursuit avec Alien: Covenant. Un film qui assume cette fois pleinement sa filiation avec la saga, pour mieux la torpiller.
Small Things : Je veux plus voir d’Alien, Ridley. T’en as d’autres en projets en ce moment, j’ai déjà peur du prochain. J’espère sincèrement que celui ci recevra un accueil glacial, j’espère que tu te rendras compte comme cela qu’il faut changer de cap, le plus vite possible. Tu restes un grand, vraiment. Personne n’oubliera jamais Alien : mais le but, maintenant, c’est que tu cesses de l’enterrer.