Rock'n'roll : quand Guillaume Canet se prend pour les Frères Farrelly (revue de presse)
Le 15/02/2017 à 14:42Par Henry Swanson
En se mettant en scène en pleine crise de la quarantaine avec la peur de devenir vieux et ringard, Canet signe un film complètement dingue, gonflé et terriblement audacieux. Difficile d'en dire plus sans spoiler son pitch.
Rock'n'roll démarre comme une comédie française qui pète un cable pour finir comme une comédie américaine graveleuse et sans limites digne de Ben Stiller, Jim Carrey ou des Frères Farrelly. Guillaume Canet n’hésite pas à s’en mettre plein la gueule en interprétant son propre rôle avec la complicité Marion Cotillard, Gilles Lellouche, Ivan Attal, et, plus improbable, Johnny Hallyday.
Comme on l'imaginait, Rock'n'roll divise les médias. Voici une revue de presse de quelques critiques parues sur le net.
A Nous Paris : "Guillaume Canet... ose tout et ça fait un bien fou".
Inrockuptibles : "Un exercice d’auto-ironie assez fastidieux mais qui, sur sa fin, s’offre une sortie de route fantaisiste... Reste que dans son dernier mouvement, le film ménage une sortie de route assez surprenante... à rebours des codes usuels de la réussite, le film devient un tout petit peu émouvant."
Télérama : "Avec “Rock'n'roll”, Guillaume Canet réussit une satire féroce et drôle."
Première : "Un ego-trip corrosif et très drôle, comme effrayé par sa propre noirceur."
Rolling Stone : "Que ce manque de délicatesse ne vienne pas entacher le foisonnement de bonnes idées qu’est Rock’n Roll. Avec son voyeurisme fictionné hilarant, le dernier Canet respire la nouveauté est fait profondément plaisir à voir."
Ecran Large : "Mou et vain durant une bonne heure, Rock'n Roll se transforme soudain en une curiosité kamikaze, dérangeante et passionnante."
Le Figaro : "Rock'n Roll est un film à moitié réussi... Si on rit beaucoup à certaines scènes, d'autres sont carrément inutiles."
FranceInfo : "À force de se répéter avec femme, enfant, parents, amis à l’écran, cela vire à l’entre-soi nombriliste, sans parler de la dernière partie du film, qui est vraiment ridicule. Guillaume Canet avoue avoir fait une vraie crise de la quarantaine dans la vraie vie, mais personne ne lui a dit qu’il valait mieux attendre de sortir de cet état régressif pour créer quoi que ce soit."
Huffington Post : "S'il ne fallait retenir qu'une seule chose. "Rock'n'Roll" vaut le coup d'œil rien que pour entendre l'accent québécois de Marion Cotillard, pour le reste, on s'en passerait."