Premier Contact : la claque SF de Denis Villeneuve
Le 01/11/2021 à 19:57Par Veronica Sawyer
Notre avis
Amy Adams n'a cessé de le répéter à longueur d'interview. Si vous comptez aller voir Premier Contact au cinéma (The Arrival en v.o), ce que l'on vous encourage vivement à faire, il vaut mieux en savoir le minimum. Afin que la surprise soit totale. Le dernier film du québécois Denis Villeneuve mérite d'être découvert à l'écran et non pas d'être spoilé dans de longues bandes-annonces.
Moins vous en serez, plus l'émotion sera forte. Plus qu'un énième film d'invasion extra-terrestre, Premier Contact est une expérience cinématographique immersive, sensorielle et vertigineuse.
On est plus proche de Contact de Robert Zemeckis, Rencontre du Troisième Type de Steven Spielberg, Interstellar de Christopher Nolan voir même de Abyss de James Cameron que d'Independance Day. A vrai dire, Denis Villeneuve est ici l'anti Roland Emmerich.
Le point de départ : Douze mystérieux et gigantesques cônes sphériques se posent à douze endroits différents sur notre planète. Quels sont leurs objectifs ? Sont-ils une menace pour notre civilisation ? L'Armée est sur le qui-vive, l'état d'urgence est décrété tandis que la population s'affole.
Le Dr Louise Banks (Amy Adams), éminente linguiste, est convoquée afin d'établir une communication avec ces êtres venus d'ailleurs. Aidée par un scientifique joué par Jeremy Renner, elle va devoir établir le premier contact.
Premier Contact ne joue pas la carte du film de SF classique. Denis Villeneuve n'est pas intéressé par le spectaculaire (quoique son film possède de formidables scènes de tension) mais offre une vision intelligente et fascinante de la rencontre avec une race extraterrestre. Le cinéaste accomplit un numéro d'équilibriste entre le blockbuster et le film d'auteur. D'où la comparaison avec Instellar. On pense aussi à la démarche de Jeff Nichols avec le formidable Midnight Special.
"Je voulais qu'on s'éloigne de toute forme d'anthropomorphisme, qu'on se rapproche d'une forme plus cauchemardesque plutôt qu'aux images qu'Hollywood nous avait proposées jusqu'à maintenant" a expliqué le canadien à propos de ses aliens.
Il a souhaité "un film vécu au travers des yeux d'une femme, dans son intimité... sans grands déploiements."
Villeneuve confirme que chacun de ses films (Incendies, Prisoners, Sicario) est une expérience comme on en voit trop rarement au cinéma.
Voilà qui nous fait penser que lui seul est peut-être capable de réussir l'exploit Blade Runner 2049, la suite du chef d'oeuvre de Ridley Scott, qu'il est en train de réaliser.
Moins vous en serez, plus l'émotion sera forte. Plus qu'un énième film d'invasion extra-terrestre, Premier Contact est une expérience cinématographique immersive, sensorielle et vertigineuse.
On est plus proche de Contact de Robert Zemeckis, Rencontre du Troisième Type de Steven Spielberg, Interstellar de Christopher Nolan voir même de Abyss de James Cameron que d'Independance Day. A vrai dire, Denis Villeneuve est ici l'anti Roland Emmerich.
Le point de départ : Douze mystérieux et gigantesques cônes sphériques se posent à douze endroits différents sur notre planète. Quels sont leurs objectifs ? Sont-ils une menace pour notre civilisation ? L'Armée est sur le qui-vive, l'état d'urgence est décrété tandis que la population s'affole.
Le Dr Louise Banks (Amy Adams), éminente linguiste, est convoquée afin d'établir une communication avec ces êtres venus d'ailleurs. Aidée par un scientifique joué par Jeremy Renner, elle va devoir établir le premier contact.
Premier Contact ne joue pas la carte du film de SF classique. Denis Villeneuve n'est pas intéressé par le spectaculaire (quoique son film possède de formidables scènes de tension) mais offre une vision intelligente et fascinante de la rencontre avec une race extraterrestre. Le cinéaste accomplit un numéro d'équilibriste entre le blockbuster et le film d'auteur. D'où la comparaison avec Instellar. On pense aussi à la démarche de Jeff Nichols avec le formidable Midnight Special.
"Je voulais qu'on s'éloigne de toute forme d'anthropomorphisme, qu'on se rapproche d'une forme plus cauchemardesque plutôt qu'aux images qu'Hollywood nous avait proposées jusqu'à maintenant" a expliqué le canadien à propos de ses aliens.
Il a souhaité "un film vécu au travers des yeux d'une femme, dans son intimité... sans grands déploiements."
Villeneuve confirme que chacun de ses films (Incendies, Prisoners, Sicario) est une expérience comme on en voit trop rarement au cinéma.
Voilà qui nous fait penser que lui seul est peut-être capable de réussir l'exploit Blade Runner 2049, la suite du chef d'oeuvre de Ridley Scott, qu'il est en train de réaliser.