When Evil Lurks : un délire gore qui en met plein la tronche ! - notre critique

Sensation depuis plusieurs mois dans les festivals de films fantastique et prix du public au dernier festival de Gerardmer, le phénomène argentin craspec When Evil Lurks bénéficie enfin d'une sortie en France au cinéma. Et on s'en réjouit !

De quoi ça parle ?

Après avoir découvert un cadavre mutilé près de leur propriété, deux frères apprennent que les événements étranges survenant dans leur village sont causés par un esprit démoniaque qui a élu domicile dans le corps purulent d’un homme. Le mal dont souffre ce dernier ne tarde pas à se répandre comme une épidémie, affectant d’autres habitants de la région.

C'est comment ?

Craspec ! L'horreur rural de When Evil Lurks ravira les amateurs d'horreur à l'ancienne. Le réalisateur Demián Rugna ne fait pas dans la dentelle. Son film fait mal, enchaîne les effets gores bien bien poisseux (entre réalisme et délire à la Peter Jackson du début) et s'impose en antithèse total du cinéma d'horreur américain actuel. 

Pas question pour lui de caresser les spectateurs dans le sens du poil ou de jouer la facilité. Au contraire, Demián Rugna veut déranger et vous voir remuer mal à l'aise sur votre fauteuil. When Evil Lurks est enragé, possédé et apocalyptique. Vous ne verrez plus jamais la campagne de la même manière !

Verdict

Non exemple de défauts (notamment dans l'écriture et dans le rythme), When Evil Lurks expose assez d'atouts sanguinolents audacieux, de maîtrise visuelle, d'authenticité et de férocité pour mériter son statut de phénomène de festival. 

Bourrin, craspec et nihiliste au possible. Un film qui en met plein la tronche !