Je suis un soldat : Louise Bourgoin fait du trafic de chiens avec les pays de l’est
Le 12/05/2015 à 13:34Par Camille Solal
"J’avais envie de parler de la honte sociale et de ce sentiment d’échec qui pousse quelqu’un à revenir dans le giron familial après avoir tenté, sans succès, de se construire un avenir meilleur ailleurs" explique Larivière, dont c'est le premier long-métrage. "Dans le film, loin du refuge escompté, la famille devient paradoxalement le lieu d’un affrontement et d’une déperdition. [...] Durant la majeure partie du film, Sandrine répond aux désirs des autres. Il n’y a pas de place pour elle ? Elle l’assume. Lui fait-on comprendre qu’elle doit trouver du travail ? Elle en cherche. Son oncle lui propose-t-il une place dans son chenil ? Elle s’en accommode. Et se trouve embringuée dans un trafic d’animaux. Elle suit son oncle : en cherchant à satisfaire ses proches et à se reconstruire en leur sein, elle s’autodétruit peu à peu..." Même s'il n'a pas encore de date de sortie chez nous, Je suis un soldat devrait à coup sûr faire parler de lui sur la Croisette !