Un remake de FREDDY KRUEGER par Alexandre Aja ? On signe où ?
Le 18/07/2019 à 11:30Alexandre Aja revient nos écrans dès le 24 juillet avec Crawl, un mélange de survival, de film de crocodiles et de film catastrophe ! Efficace, tendu et brutal, Crawl est parfait pour l'été. Et Freddy Krueger dans tout ça ?
Si Shining est le film qui a changé la vie d'Alexandre Aja ("Je loue Shining par accident à 7 ans et je découvre le pouvoir des images. Ce sentiment d’être complétement avalé par l’image va me pousser à faire ce cinéma-là."), Les Griffes de la Nuit de Wes Craven a été un autre choc pour le réalisateur français.
Lorsque le journaliste de CinePop lui demande s'il n'a jamais pensé tourner un autre remake d'un film de Wes Craven, Alexandre Aja cite Freddy Krueger et les Griffes de la Nuit. "Refaire les Griffes de la Nuit serait génial. C'est l'une de mes expériences cinématographiques les plus traumatisantes enfant. C'est un univers incroyable à explorer. J'adorerais ça".
Cela fait un moment que New Line chercherait à ressusciter son croquemitaine. La dernière tentative en date a été le reboot foiré de 2010 avec Jackie Earle Haley dans le rôle de Freddy. Alexandre Aja n'est pas le premier à clamer son intérêt pour la franchise. David F Sandberg (Shazam, Dans le Noir) avait aussi émis l'idée de ranimer Freddy.
Lors de notre rencontre avec Alexandre Aja, on a pu lui reparler de la différence entre travailler avec Sam Raimi, producteur de Crawl, et avec Wes Craven dont il réalisa le remake de la Colline a des Yeux.
A quel point Sam Raimi a été impliqué dans Crawl ?
Alexandre Aja : Il est arrivé après le premier développement. Il a eu quelques notes sur le scénario mais c’est vraiment sur la préparation qu’il a grandement contribué. C’était un tournage compliqué. C’était vraiment un énorme challenge car il fallait tout tourner dans l’eau, recréer la tempête et ce contexte de Floride sous un ouragan, puis tous ces alligators. Il a été très présent sur cette partie-là ainsi qu’au montage. C’est un producteur qui est assez unique et qui est un peu le rêve pour n’importe quel réalisateur. C’est quelqu’un qui est là pour aider. Il fait en sorte que ta vision se réalise plutôt que de l’approprier et la mettre à sa sauce. C’est quelqu’un qui pourrait dire : "non moi je le vois pas comme ça", mais qui au contraire est à l'écoute et va te soutenir par rapport au studio et à la Paramount en disant « non, il a raison, essayons ça ». C’est là où il fait la référence.
Du coup cela a été plus simple qu’avec Wes Craven pour la Colline a des yeux ?
Avec Wes Craven, cela a été dur à certains moments et formidable à d’autres. A l’arrivée, il a été très content du film. C’est quelqu’un qui était très partagé. C’était le remake d’un de ses films. Ce n’est pas facile. C’était la première chose qu’il se retrouvait à produire le remake d’un de ses films dont il n’était pas content mais qui était quand même devenu culte. Wes Craven avait un rapport très compliqué avait l’original de la Colline a des yeux. Finalement, on a gagné cette bataille. Il était très heureux après les projections tests. Mais cela n’a pas été évident.