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Dans toute sa démarche destructrice artistico-commerciale consistant quand même à ''saboter'' le film qu'auraient voulu les producteur, Rob Zombie n'en reste pas moins Rob Zombie : à savoir un metteur en scène graphique soignant malgré tout toute sa texture visuelle, avec une charte colorimétrique contrastée, violente et souvent crasseuse. Allant même ici plus loin que dans The Devil's Reject, le film s'impose donc comme une galère sans borne pour tout encodage numérique qui se respecte : pénombre omniprésente, focales qui jonglent en permanence, gros plans qui remuent (d'ailleurs tout ou presque remue) et grain argentique prononcé. Tout ce que le numérique n'apprécie pas forcément (on plaint déjà le DVD standard) et que l'encodage AVC parvient à surmonter plutôt habilement même si le rendu ne correspond clairement à ce dont les consommateurs lambda aspirent en investissant dans la HD. Rien de coloré, rien de sucré, rien de lisse, rien de propret, mais une belle texture de cinéma où la gestion des noirs et des contrastes imposent une ambiance ténébreuse qui a franchement de la gueule.
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Comme toujours, Wild Side est d'une générosité sans borne lorsqu'il s'agit de proposer un éditorial de qualité et en nous offrant du DTS HD Master Audio 5.1 en VO et VF, impose une certaine maestria sonore. On était déjà plutôt satisfaits de ce que proposait le premier film (seulement disponible en Dolby True HD), mais le résultat est ici franchement monstrueux. Dans le genre gros décibels, gros mixage, grosse ambiance, les techniciens du son n'ont pas hésité à avoir la main lourde sur le côté ténébreux et mettent à mal tous les canaux et options possibles qu'il est possible d'y faire. Entre un caisson de basse nerveux et des balances surround/hi-fi qui entretiennent l'enveloppement avec vivacité, les scènes orageuses, concerts, musique criarde et autres coups de feu entretiennent sans mal l'expérience cinéma chez soi.
Notons que si la version salles bénéficie de versions originale et française, le Director's cut n'est disponible qu'en VO (toujours en DTS HD).
Pas la peine de rêver... Aucune chance de trouver ici une interactivité du même calibre que celle du premier film (du moins dans son édition import), mais on se retrouvé néanmoins avec le minimum syndical propre à un film mal aimé et boudé. Malheureusement, ce n'est pas forcément le Commentaire audio qui se montrera le plus éclairant sur la nature profonde d'Halloween 2. Outre un ''je ne peux réellement tout commenter'' lâché sur la dernière scène et un ''quand on m'interdit ou m'impose quelque chose, je fais toujours le contraire, Rob Zombie ne tombera bien évidemment pas dans le conformisme mais évitera quand même de faire des vagues. Plutôt sage, sa prestation se ''limitera'' à décortiquer la technique parfois complexe du tournage ainsi que quelques anecdotes de rigueur qui vont parfois de pair. Ni plus, ni moins...
Rien particulièrement folichon pour la suite. Outre quelques Scènes coupées (25min40) qui relèvent plus de quelques lignes de dialogues en sus que de vraies scènes inédites, on se retrouve avec un Bêtisier (4min10) sympa, mais définitivement pas à la hauteur de celui proposé sur le premier film, même si persistent quelques traits de caractère plaisants (McDowell et Sheri Moon). Ajoutons à cela quelques Tests de maquillage et caméra (3min38) consacrés à Michael Myers, des vidéos d'Auditions (9min40) de quelques acteurs, un clip et les bandes annonces. L'ensemble s'achève sur Les sales blagues de l'Oncle Seymour Coffins (8min34), sorte de scènes coupées du concert de l'avant dernier chapitre, laissant libre court à l'animateur de la soirée.
