On frôle le sans faute et, contrairement à Independence Day du même Emmerich, la haute définition se montre ici particulièrement appréciable tant elle sert sans la grande qualité des effets spéciaux et une imagerie assez incroyable pour de la vidéo. On était déjà franchement très contents du DVD standard il y a trois ans, mais on ici totalement ravi. Le Jour d'après est un film assurément conçu pour le grand écran et c'est avec étonnement que l'on découvre ou redécouvre une infinité de détails assez incroyables bien que complet pour certains éléments de décors qui ne resteront pourtant que de la 3D. Toutes les scènes mettant en avant New York durant les scènes de raz-de-marée ou le givrage dévoilent la ville à perte de vue. Un film essentiellement démonstratif et qui trouve avec le Blu-Ray un allié de poids.
Carton plein, comme on dit, puisque là encore à l'image de la précédente édition DVD, le film d'Emmerich délivre un mixage sonore plus proche d'un total chambardement que d'autre chose. Entre tempêtes, éclair, éboulement divers, objets massifs arrachés et les énormes mouvements d'eau, Le Jour d'après ne chôme pas une seule seconde. En privilégiant la VO DTS HD Master Audio, on baigne d'autant plus au milieu de cette atmosphère glaciaire presque physique (légers souffles et craquements) en supplantant quelque peu une VF DTS toute aussi musclée, bien qu'un cran en dessous. Par ailleurs, les quelques inconvénients rencontrés avec cette même piste VF sur l'édition standard sont absents de l'exemplaire qui nous a été fourni.
Niveau bonus, c'est la braderie du tout à 10 francs puisque si le DVD standard proposait un florilège de suppléments (très bons pour la plupart), ils ont pour ainsi dire tous disparus ici. Ne reste plus que les quelques 18 minutes de scènes coupées qui auraient effectivement rallongé inutilement le film d'intrigues secondaires et de victimes supplémentaires sans grande utilité. Enfin, sur les deux commentaires audio proposés sur le DVD, seulement celui de Roland Emmerich et surtout son comparse Mark Gordon. Ce qui est une bonne chose en soit puisque celui des techniciens était un brin rasoir. Toujours est-il que si le décorticage du film n'est pas particulièrement complet, le producteur a le mérite d'alléger tout ça et mettre un peu d'ambiance là où le réalisateur semble un peu dans ses pompes.
Comme d'habitude chez l'éditeur, ce Blu-Ray propose de légères fonctions interactives consistant à répondre à un quiz sur le conditionnement écologique pour l'une, et à découvrir des bulles informatives sur le film pour l'autre. Rien que ne comble l'intolérable absence de documentaires sur le film...