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Ceux qui se sont payés un lecteur Blu-Ray pour avoir les images les plus nettes possibles vont en avoir pour leur argent : pour être net, c'est net... Trop net, même ! Devant un déluge de technologies avancées qui incite même certains à se précipiter à faire de la 3D, on en oublie presque que le film passera ensuite le reste de sa vie à être regardé en vidéo, soit un medium bien différent. En outre, si la qualité de l'image de Meurtres à la St-Valentin figure parmi les retranscriptions numériques les plus habiles (propre, sans défaut, avec gestion graphique respectée de A à Z), on se rend définitivement compte qu'à l'instar d'un Voyage au centre de la terre, le film n'est pas conçu pour être regardé à la maison, sans 3D. Trop plate, l'image brille par l'absence de jeux de focale qui font habituellement le travail de conversion à la place de nos yeux et donne l'impression de regarder un film tourné avec un camescope familial dernier cri. Le film n'a plus aucune texture, aucun style, aucune vie... Mais c'est net !
Le disque propose également de regarder le film en 3D, avec quelques jolies paires de lunettes en carton, mais comme d'habitude, l'effet à la maison n'est pas plus convaincant que les essais précédents. A savoir que, contre toute attente, les sensations de relief sont bien là, mais la sempiternelle utilisation de filtres vert et rouge transforme le visionnage en une séance de mal de crâne immédiate, en plus de faire baigner l'ensemble dans une sauce verdâtre. Pour bien profiter du film, il fallait l'avoir vu en salles, en somme...
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C'est sans surprise que comme à son habitude, Metropolitan met la gomme d'une façon généreuse côté son et livre des pistes DTS HD Master audio anglaise et française plus-démonstratives-tu-meurs. Tout ce que l'on est en droit d'attendre s'y trouve, et bien plus encore, histoire de décupler la supposée sensation 3D et de faire vivre les enceintes arrières comme si l'on y était. La musique se déchaîne, les filles gloussent, les garçons grognent, la pioche claque et les bouts de viandes font ''splash''... un peu partout, sur tous les canaux. Rien de concrètement étonnant, certes, mais un disque qui ne galvaude pas l'expression home cinema...
Bienvenue dans l'univers du minimum syndical ! Il y a quelques petites choses à se mettre sous la dent sur le Blu-Ray du film, mais rien qui ne s'étale trop en longueur. Exception faite du Commentaire audio sur lequel le réalisateur est accompagné par son scénariste et qui délivre un décorticage académique plutôt sympa - rien qui ne s'adresse à qui que ce soit d'autre qu'aux fans du film. Le reste fait vraiment office de remplissage : Un Making of (7min18) trop succinct pour mériter ce nom, Du sexe, du sang et des cris (5min46) qui se focalise essentiellement sur le sang puisque l'on y évoque rapidement la conception des effets de maquillage et des Scènes coupées (18min40) vraiment trop bavardes... On retiendra quand même un chouette Bêtisier (2min14) accompagné d'une vidéo d'essai de Tom Atkins (50sec) et des bandes annonces de l'éditeur....
