FilmsActu.com
Image :
9/20
Blu-Ray 4,5/5
Rubber a été entièrement tourné avec un appareil photo numérique, le Canon EOS 5D muni d’une fonction vidéo de très grande qualité. Sur ce Blu-ray, l’encodage n’est donc pas en 1080p (24 images/secondes) mais en 1080i (25 images/secondes) conformément à l’enregistrement effectué avec l’appareil photo. C’est sans doute pour cela que la définition n’est pas optimale. Nous constatons quelques moirages sur les surfaces rayées, la forte luminosité a de son côté tendance à altérer quelques détails sur les plans larges et certaines séquences apparaissent plus douces avec une profondeur de champ parfois relative. Malgré tout, les couleurs sont admirables (la photo est magnifique), l’image est absolument superbe notamment les plans rapprochés de Robert et les gros plans sur les comédiens qui fourmillent de détails. La "caméra" portée de Quentin Dupieux peut compter sur une brillante compression pendant les 1h20 du film et le relief des paysages californiens se maintient indéniablement. Enfin, les contrastes sont éminemment ciselés et le piqué particulièrement tranchant dame sans conteste le pion à l’édition SD critiquée ci-dessous.
DVD 4/5
Rubber a été entièrement tourné avec un appareil photo numérique, le Canon EOS 5D muni d’une fonction vidéo de très grande qualité. Sur ce Blu-ray, l’encodage n’est donc pas en 1080p (24 images/secondes) mais en 1080i (25 images/secondes) conformément à l’enregistrement effectué avec l’appareil photo. C’est sans doute pour cela que la définition n’est pas optimale. Nous constatons quelques moirages sur les surfaces rayées, la forte luminosité a de son côté tendance à altérer quelques détails sur les plans larges et certaines séquences apparaissent plus douces avec une profondeur de champ parfois relative. Malgré tout, les couleurs sont admirables (la photo est magnifique), l’image est absolument superbe notamment les plans rapprochés de Robert et les gros plans sur les comédiens qui fourmillent de détails. La "caméra" portée de Quentin Dupieux peut compter sur une brillante compression pendant les 1h20 du film et le relief des paysages californiens se maintient indéniablement. Enfin, les contrastes sont éminemment ciselés et le piqué particulièrement tranchant dame sans conteste le pion à l’édition SD critiquée ci-dessous.
DVD 4/5
Le master SD de Rubber flatte la rétine avec sa clarté vive et ses contrastes acérés. Si le piqué ne vaut pas celui d’une édition HD, il n’en demeure pas moins que la copie présentée est de haute volée et n’est pas avare en détails ciselés sur les gros plans des comédiens. La compression est irréprochable, le transfert immaculé et seules les séquences crépusculaires révèlent une définition plus douce. Quant à la palette colorimétrique, elle affiche des teintes chatoyantes et profondes rendant hommage à la luxueuse photographie saturée de Quentin Dupieux.
Son :
8/20
BLU-RAY 4/5
L’éditeur propose pas moins de quatre pistes à savoir deux DTS HD Master Audio 5.1 (anglaise et française) et deux DTS HD Master Audio 2.0 (idem). Rubber ne fait pas dans la surenchère acoustique, privilégie les ambiances naturelles réparties surtout sur les frontales, et les 5.1 sont finalement assez limitées sur les latérales. En revanche, les quelques effets surround sont percutants comme les explosions de têtes ou de bestioles diverses, les quelques plages musicales (restreintes) sont elles superbement spatialisées avec notamment de belles montées progressives du générique d’ouverture. Le caisson de basses et les latérales profitent surtout du vent quasi-omniprésent mais surtout des pouvoirs psychokinétiques du pneu Robert magistralement répartis sur l’ensemble de l’installation malgré leur brièveté. En vf comme en vo, les dialogues demeurent solidement plantés sur la centrale avec peut-être un avantage de la version française. Les deux DTS HD Master Audio 2.0 sont de leur côté particulièrement vives et même largement suffisantes.
DVD 3,5/5
Concernant le DVD, Blaq Out livre également quatre alternatives acoustiques, deux Dolby Digital 5.1 et deux stéréo. Evidemment, les 5.1 se révèlent moins riches et percutantes que sur le Blu-ray mais l’homogénéité est de mise. Les effets latéraux sont certes moindres qu’en HD mais possèdent les mêmes atouts à savoir une excellente restitution des quelques plages musicales et des pouvoirs du pneu Robert bien que celles-ci soient moins dévastatrices. L’action demeure essentiellement frontale bien que les ambiances naturelles s’inscrivent tout du long sur les surround avec le vent qui souffle fréquemment. Comme pour le Blu-ray, la version française se place un cran au-dessus de la vo avec un volume des voix plus élevé et dynamique. Il n’y a rien à redire concernant les stéréo qui se révèlent saisissantes et remuantes.
L’éditeur propose pas moins de quatre pistes à savoir deux DTS HD Master Audio 5.1 (anglaise et française) et deux DTS HD Master Audio 2.0 (idem). Rubber ne fait pas dans la surenchère acoustique, privilégie les ambiances naturelles réparties surtout sur les frontales, et les 5.1 sont finalement assez limitées sur les latérales. En revanche, les quelques effets surround sont percutants comme les explosions de têtes ou de bestioles diverses, les quelques plages musicales (restreintes) sont elles superbement spatialisées avec notamment de belles montées progressives du générique d’ouverture. Le caisson de basses et les latérales profitent surtout du vent quasi-omniprésent mais surtout des pouvoirs psychokinétiques du pneu Robert magistralement répartis sur l’ensemble de l’installation malgré leur brièveté. En vf comme en vo, les dialogues demeurent solidement plantés sur la centrale avec peut-être un avantage de la version française. Les deux DTS HD Master Audio 2.0 sont de leur côté particulièrement vives et même largement suffisantes.
DVD 3,5/5
Concernant le DVD, Blaq Out livre également quatre alternatives acoustiques, deux Dolby Digital 5.1 et deux stéréo. Evidemment, les 5.1 se révèlent moins riches et percutantes que sur le Blu-ray mais l’homogénéité est de mise. Les effets latéraux sont certes moindres qu’en HD mais possèdent les mêmes atouts à savoir une excellente restitution des quelques plages musicales et des pouvoirs du pneu Robert bien que celles-ci soient moins dévastatrices. L’action demeure essentiellement frontale bien que les ambiances naturelles s’inscrivent tout du long sur les surround avec le vent qui souffle fréquemment. Comme pour le Blu-ray, la version française se place un cran au-dessus de la vo avec un volume des voix plus élevé et dynamique. Il n’y a rien à redire concernant les stéréo qui se révèlent saisissantes et remuantes.
Bonus :
7/20
Le film est proposé sur le premier disque dans sa version DVD ne comprenant que la bande-annonce du film (1"40 min).
L’interactivité du Blu-ray est quant à elle plus fournie et se compose d’interviews de Quentin Dupieux (8"32 min), des comédiens Jack Plotnick (8"48 min), Stephen Spinella (4"07 min) et Roxane Mesquida (3"28 min). Passons rapidement sur l’entretien du réalisateur réalisé par Didier Allouch qui apparaît pour l’occasion sous la forme d’une poupée gonflable ! Si les questions ne manquent pas d’intérêt, les réponses données par Quentin Dupieux sont incompréhensibles et pour cause elles sont passées volontairement à l’envers. Pour de plus amples informations, reportez-vous sur le livret de 20 pages inclus dans cette édition. En revanche, les interviews des comédiens montrent que tous se sont réellement impliqués dans le délire du réalisateur. Notons que ces entretiens dont celui de Roxane Mesquida sont proposés en anglais non sous-titré.
Essais filmés (48 secondes)
On ne s’attendait pas à cela mais il s’agit bel et bien de l’essai filmé en juin 2009 du pneu Robert. On remarque dès ce test que Robert était bel et bien le pneu idéal pour incarner ce tueur romantico-psychokinétique !
L’interactivité de ce Blu-ray se clôt sur la bande-annonce (1min40) et le teaser (23 secondes).
Cette édition comporte également un DVD comprenant le moyen-métrage NonFilm (47min31) réalisé et auto-produit par Quentin Dupieux en 2001. Cet ovni met en scène le musicien Sébastien Tellier qui interprète ici un réalisateur tentant de mettre en scène le tournage du tournage d’un tournage d’un film. La mise en abyme est reine dans ce génial NonFilm, moyen-métrage troublant, drôle et inquiétant qui impose d’emblée l’univers singulier et décalé de Quentin Dupieux. Le film commence sur le réveil de Pattt (Vincent Belorgey, artiste de musique électronique et acteur vu dans Aaltra et Steak), dans une voiture, il ne sait absolument pas où il se trouve et se met à déambuler sur les lieux du tournage. 144 (Sébastien Tellier), qui semble être à la fois scénariste et acteur, donne des instructions apparemment dénuées de sens à son équipe, qui finit par le laisser seul en plein milieu du désert. Il en est finalement réduit à réaliser un film muet et aveugle puisqu’il n’a plus de micro ni de caméra.
Vous y trouverez également la suite avec NonFilm 2 (14min44), court-métrage réalisé cinq ans après reprenant le même concept avec cette fois des vrais coups de couteau donnés par un faux acteur pour plus de réalisme à l’écran. Cette fois encore, un réalisateur donne des indications incompréhensibles et se voit filmé par une caméra qui est elle-même filmée par une autre caméra. Cette mise en abyme se révèle plus noire et grinçante que celle de NonFilm.
Le non-sens continue également dans les suppléments de ce DVD avec un making of de NonFilm 2 (3min41) marqué par une caméra qui se trimballe dans les échafaudages du studio et tente avec quelques crissements à filmer le tournage du tournage d’un tournage du tournage. Enfin, vous trouverez également quelques scènes coupées (5min53) si tant est qu’on puisse les appeler comme cela puisque l’on croirait qu’il s’agit de la continuité du premier NonFilm. Notons enfin que les deux films sont proposés avec des sous-titres anglais.
L’interactivité du Blu-ray est quant à elle plus fournie et se compose d’interviews de Quentin Dupieux (8"32 min), des comédiens Jack Plotnick (8"48 min), Stephen Spinella (4"07 min) et Roxane Mesquida (3"28 min). Passons rapidement sur l’entretien du réalisateur réalisé par Didier Allouch qui apparaît pour l’occasion sous la forme d’une poupée gonflable ! Si les questions ne manquent pas d’intérêt, les réponses données par Quentin Dupieux sont incompréhensibles et pour cause elles sont passées volontairement à l’envers. Pour de plus amples informations, reportez-vous sur le livret de 20 pages inclus dans cette édition. En revanche, les interviews des comédiens montrent que tous se sont réellement impliqués dans le délire du réalisateur. Notons que ces entretiens dont celui de Roxane Mesquida sont proposés en anglais non sous-titré.
Essais filmés (48 secondes)
On ne s’attendait pas à cela mais il s’agit bel et bien de l’essai filmé en juin 2009 du pneu Robert. On remarque dès ce test que Robert était bel et bien le pneu idéal pour incarner ce tueur romantico-psychokinétique !
L’interactivité de ce Blu-ray se clôt sur la bande-annonce (1min40) et le teaser (23 secondes).
Cette édition comporte également un DVD comprenant le moyen-métrage NonFilm (47min31) réalisé et auto-produit par Quentin Dupieux en 2001. Cet ovni met en scène le musicien Sébastien Tellier qui interprète ici un réalisateur tentant de mettre en scène le tournage du tournage d’un tournage d’un film. La mise en abyme est reine dans ce génial NonFilm, moyen-métrage troublant, drôle et inquiétant qui impose d’emblée l’univers singulier et décalé de Quentin Dupieux. Le film commence sur le réveil de Pattt (Vincent Belorgey, artiste de musique électronique et acteur vu dans Aaltra et Steak), dans une voiture, il ne sait absolument pas où il se trouve et se met à déambuler sur les lieux du tournage. 144 (Sébastien Tellier), qui semble être à la fois scénariste et acteur, donne des instructions apparemment dénuées de sens à son équipe, qui finit par le laisser seul en plein milieu du désert. Il en est finalement réduit à réaliser un film muet et aveugle puisqu’il n’a plus de micro ni de caméra.
Vous y trouverez également la suite avec NonFilm 2 (14min44), court-métrage réalisé cinq ans après reprenant le même concept avec cette fois des vrais coups de couteau donnés par un faux acteur pour plus de réalisme à l’écran. Cette fois encore, un réalisateur donne des indications incompréhensibles et se voit filmé par une caméra qui est elle-même filmée par une autre caméra. Cette mise en abyme se révèle plus noire et grinçante que celle de NonFilm.
Le non-sens continue également dans les suppléments de ce DVD avec un making of de NonFilm 2 (3min41) marqué par une caméra qui se trimballe dans les échafaudages du studio et tente avec quelques crissements à filmer le tournage du tournage d’un tournage du tournage. Enfin, vous trouverez également quelques scènes coupées (5min53) si tant est qu’on puisse les appeler comme cela puisque l’on croirait qu’il s’agit de la continuité du premier NonFilm. Notons enfin que les deux films sont proposés avec des sous-titres anglais.
