Image :
6/20
La partie flash-back se caractérise par un usage de la caméra à l'épaule, des tons chromatiques plutôt chauds et des couleurs vives (les vêtements des personnages). En ce qui concerne les scènes de l'enquête policière, le réalisateur Frédéric Mermoud et son chef opérateur Thomas Hardmeier (L'Immortel, Chrysalis) ont opté pour une palette monochrome avec des tons gris bleutés austères et des blancs surexposés. Le DVD respecte ces partis pris esthétiques même si le résultat a parfois du mal à passer le cap du petit écran. La définition s'en sort somme toute aisément quand bien même la partie flash-back s'accompagne d'un petit voile granuleux. Dans les deux cas, l'image manque de détails, paraît trop douce et la gamme sensiblement délavée de l'enquête n'arrange rien à l'affaire. Autrement, la profondeur de champ est correcte, les contrastes bien conduits et la compression renforce les tracas liés à la restitution des volontés esthétiques originales.
Son :
7/20
Le mixage 5.1 en met plein les oreilles durant 1h30, en particulier la bande-son qui se retrouve sur tous les canaux au point d'en devenir envahissante. Déjà que les dialogues ont tendance à être un peu bas sur la centrale, la musique parvient à couvrir certains échanges (voir la scène de la découverte du corps ou de la fête) et ne s'arrête pas une seconde pendant la première moitié du film. Certaines ambiances paraissent artificielles comme si l'usage des latérales était obligatoire et qu'il fallait y incorporer nécessairement un klaxon par ci ou des bruits de la circulation par là, et pas forcément là où il le faudrait. Si la musique est dynamique et profite d'une large ouverture des enceintes, l'ensemble manque d'harmonie et de fluidité. La stéréo s'avère plus solide, trouvant le parfait équilibre entre bande-son, dialogues et effets divers, avec une ardeur non feinte et une précision qui faisait défaut à la 5 .1.
Bonus :
5/20
Courts-métrages
L'Escalier (20min56)
Frédéric Mermoud dirige pour la première fois Nina Meurisse alors âgée de 15 ans dans L'Escalier, troisième court-métrage du réalisateur, qui a obtenu entre autre le Prix du meilleur court-métrage au Festival du Film Romantique de Cabourg la même année. Le film raconte l'histoire de Rachel, quinze ans, amoureuse d'Hervé, un jeune lycéen. C'est dans l'escalier de son immeuble qu'ils se retrouvent, s'embrassent et se découvrent. Une nuit, Hervé lui propose de faire une fugue en Normandie. Notons que le personnage de Nina Meurisse s'appelle déjà Rachel et que nous pouvons donc imaginer qu'elle incarne le même personnage dans le court-métrage suivant.
Rachel (2006 - 14min28)
Le réalisateur retrouve une fois de plus Nina Meurisse dans ce court-métrage qui peut se voir comme une suite de L'Escalier. La jeune actrice retrouve le rôle de Rachel, une jeune étudiante de dix-neuf ans qui fait régulièrement du baby-sitting chez Stéphane, un cadre d'une quarantaine d'années qui vit seul avec Hugo, son fils de deux ans. Lors de ses gardes, Rachel en profite parfois pour inviter Christine, une de ses amies et les deux s'amusent un soir à explorer l'appartement, essayer les vêtements de l'ex-femme de Stéphane. Quand ce dernier débarque soudain plus tôt que prévu. Malgré le naturel de Nina Meurisse, ce court-métrage vulgaire et maladroit, agace rapidement.
Entretiens (22min32)
Enregistrés séparément, le réalisateur d'un côté, Nina Meurisse et Cyril Descours de l'autre, nos trois interlocuteurs relatent la genèse de Complices, du scénario au choix des acteurs, évoquent la construction du récit et les choix de mise en scène, tout en se penchant sur les moments clés du tournage. Le sujet de la prostitution est largement discuté tandis que les jeunes comédiens se remémorent les difficultés de tourner les scènes de sexe. Des entretiens agréables qui nous donneraient presque envie de défendre un peu plus le film...
L'interactivité se clôt sur un lot de bandes-annonces.
L'Escalier (20min56)
Frédéric Mermoud dirige pour la première fois Nina Meurisse alors âgée de 15 ans dans L'Escalier, troisième court-métrage du réalisateur, qui a obtenu entre autre le Prix du meilleur court-métrage au Festival du Film Romantique de Cabourg la même année. Le film raconte l'histoire de Rachel, quinze ans, amoureuse d'Hervé, un jeune lycéen. C'est dans l'escalier de son immeuble qu'ils se retrouvent, s'embrassent et se découvrent. Une nuit, Hervé lui propose de faire une fugue en Normandie. Notons que le personnage de Nina Meurisse s'appelle déjà Rachel et que nous pouvons donc imaginer qu'elle incarne le même personnage dans le court-métrage suivant.
Rachel (2006 - 14min28)
Le réalisateur retrouve une fois de plus Nina Meurisse dans ce court-métrage qui peut se voir comme une suite de L'Escalier. La jeune actrice retrouve le rôle de Rachel, une jeune étudiante de dix-neuf ans qui fait régulièrement du baby-sitting chez Stéphane, un cadre d'une quarantaine d'années qui vit seul avec Hugo, son fils de deux ans. Lors de ses gardes, Rachel en profite parfois pour inviter Christine, une de ses amies et les deux s'amusent un soir à explorer l'appartement, essayer les vêtements de l'ex-femme de Stéphane. Quand ce dernier débarque soudain plus tôt que prévu. Malgré le naturel de Nina Meurisse, ce court-métrage vulgaire et maladroit, agace rapidement.
Entretiens (22min32)
Enregistrés séparément, le réalisateur d'un côté, Nina Meurisse et Cyril Descours de l'autre, nos trois interlocuteurs relatent la genèse de Complices, du scénario au choix des acteurs, évoquent la construction du récit et les choix de mise en scène, tout en se penchant sur les moments clés du tournage. Le sujet de la prostitution est largement discuté tandis que les jeunes comédiens se remémorent les difficultés de tourner les scènes de sexe. Des entretiens agréables qui nous donneraient presque envie de défendre un peu plus le film...
L'interactivité se clôt sur un lot de bandes-annonces.