Image :
7/20
Seven7 offre à ce classique du cinéma fantastique transalpin un transfert des plus splendides. Il va falloir se lever tôt pour déceler une seule poussière ou une quelconque tâche de pellicule tant le master a été nettoyé. La superbe photo de Riccardo Pallottini (alias Richard Kramer au générique) est sans doute présentée dans un transfert aux contrastes un poil trop appuyés, les personnages étant constamment plongés dans le noir, là où le travail du directeur de la photo de La Vierge de Nuremberg était plus subtil, plus lumineux. On regrettera un léger manque de définition, et un petit fourmillement dans certaines zones sombres, mais dans l'ensemble le résultat est respectable.
Son :
6/20
Deux pistes sonores nous sont proposées, toutes deux présentées dans un Mono 2.0 manquant légèrement de dynamisme et présentant un souffle constant du début à la fin. Même si le souffle y est plus important, on préférera la version italienne d'origine au doublage français manquant sérieusement de relief.
Bonus :
6/20
Danse Macabre est accompagné d'un petit module présenté par Gérard Lenne, journaliste critique et essayiste cinéma, à qui l'on doit entre autres Erotisme et Cinéma et Histoires du Cinéma Fantastique. Dans un premier temps, il nous présente rapidement le film de Antonio Margheriti signé Anthony M. Dawson, et rappelle que le film a été conçu dans une économie de moyens (chose habituelle chez les Italiens), les décors et l'équipe de Danse Macabre ayant été utilisés coup sur coup pour tourner La Sorcière Sanglante (dispo chez Artus Films). Rentabilisation maximale !
Après cette présentation plutôt sommaire, Gérard Lenne revient abondamment sur l'évolution des moeurs pendant les années 60, décennie pendant laquelle on s'affranchit de tout : le public montre de l'attrait pour l'interdit, révèle un goût pour la transgression, alors même que le cinéma fantastique est cordialement méprisé par une partie de la critique et par le clergé ("n'y allez surtout pas [voir tel ou tel film], il en va de votre salut moral", a entendu Gérard Lenne plus d'une fois de la bouche d'un prêtre).
Même si un petit rappel de l'importance des bouleversements des moeurs n'est pas inutile, on aurait préféré que le critique s'intéresse d'avantage au film même.
Après cette présentation plutôt sommaire, Gérard Lenne revient abondamment sur l'évolution des moeurs pendant les années 60, décennie pendant laquelle on s'affranchit de tout : le public montre de l'attrait pour l'interdit, révèle un goût pour la transgression, alors même que le cinéma fantastique est cordialement méprisé par une partie de la critique et par le clergé ("n'y allez surtout pas [voir tel ou tel film], il en va de votre salut moral", a entendu Gérard Lenne plus d'une fois de la bouche d'un prêtre).
Même si un petit rappel de l'importance des bouleversements des moeurs n'est pas inutile, on aurait préféré que le critique s'intéresse d'avantage au film même.