Image :
8/20
Le transfert gère de manière hautement satisfaisante la multiplicité des sources vidéo puisque l'image conserve sa cohérence artistique sans que le passage d'un support à un autre ne choque la rétine. Par ailleurs, la définition fait preuve d'une jolie précision, la palette colorimétrique restitue fidèlement les choix esthétiques du cinéaste (les tons ocre ressortent à merveille) et la gestion des contrastes ne révèle aucun défaut particulier. En fin de compte, le seul reproche que l'on pourra émettre est l'aspect un tantinet trop lisse, trop clean des séquences purement cinématographiques, celles-ci perdant un peu de leur caractère organique. La compression se fait quant à elle discrète.
Son :
8/20
Le son bénéficie du même soin que l'image puisque les deux pistes 5.1 (anglais et français) proposées par l'éditeur offrent une belle ouverture sonore et une dynamique efficace dans les scènes d'action. Le mixage s'avère parfaitement équilibré, les cinq canaux sont stimulés à bon escient et l'ensemble se révèle immersif. On relèvera tout de même un petit effet de pal speed-up sur la piste française, qui paraît ainsi plus aigue que son homologue anglaise.
Bonus :
6/20
Les suppléments sont les mêmes que sur le blu-ray et c'est pourquoi nous confions la plume à Arnaud Mangin qui en parlait très bien dans son article :
S'il n'y a rien de concrètement transcendant dans le Commentaire audio de Neill Blomkamp, son intérêt repose surtout dans le témoignage d'un tout jeune cinéaste, catapulté malgré lui sur une production à la fois importante et indépendante. Relativement pertinents, les propos du réalisateur évoquent avec une certaine fraicheur l'intention de mettre en chantier un film de science fiction basé sur un univers dans lequel il a grandi (l'Afrique du Sud) et la découverte des nombreux outils en place pour lui donner vie. En particulier une étude des effets visuels assez complète, qu'il décortique dans le détail. On regrettera d'ailleurs qu'aucune fonction Picture In Picture ou même un module à part ne démontrent ses propos par l'image. Mais l'essentiel à retenir de son intervention, c'est cette sensation de nouveauté, de regard moderne sur le cinéma (rares sont les réalisateurs à évoquer Jurassic Park dans leurs sources inspiratrices) qui évite la sempiternelle sensation de redite de nombreux commentaires.
Le reste des bonus, aussi nombreux soient-ils, est un peu moins exaltant dans le sens où ils sont très redondants avec le commentaire. A commencer par The Alien Agenda (34min20) une grosse featurette en trois parties qui se penche sur les étapes classiques que sont la préproduction, le tournage et la post-production. Les points essentiels y sont développés mais ne semblent être qu'une sorte de sommaire de ce que propose le reste du contenu du disque (y compris le commentaire). Seul la dernière partie se focalisant sur le montage et les effets sonores se démarquera un peu plus. On préfère néanmoins les modules suivants qui, s'ils sont systématiquement centrés sur des points très précis, en livrent un regard vraiment complet.
Ainsi, Créer l'univers de District 9 (13min18) dresse un tableau du travail de direction artistique en se focalisant sur les décors, les armes et les véhicules du film. Comme le laisse deviner son nom, Génération alien (10min18) s'intéresse à la création des aliens du film, leur design, leur création en 3D et l'interprète qui leur a prêté vie sur le plateau. Beaucoup plus orienté sur les effets de maquillages et la façon dont le comédien principal a vécu cette épreuve, Métamorphose (9min52) est une sorte de petit journal de bord de la conception du bras et du visage changeants du personnage. Enfin, Innovation (12min05) aborde un thème plutôt rare dans ce genre de production puisque la plupart des dialogues du film reposent sur des improvisations des comédiens. On nous en livre ici quelques morceaux choisis.
S'il n'y a rien de concrètement transcendant dans le Commentaire audio de Neill Blomkamp, son intérêt repose surtout dans le témoignage d'un tout jeune cinéaste, catapulté malgré lui sur une production à la fois importante et indépendante. Relativement pertinents, les propos du réalisateur évoquent avec une certaine fraicheur l'intention de mettre en chantier un film de science fiction basé sur un univers dans lequel il a grandi (l'Afrique du Sud) et la découverte des nombreux outils en place pour lui donner vie. En particulier une étude des effets visuels assez complète, qu'il décortique dans le détail. On regrettera d'ailleurs qu'aucune fonction Picture In Picture ou même un module à part ne démontrent ses propos par l'image. Mais l'essentiel à retenir de son intervention, c'est cette sensation de nouveauté, de regard moderne sur le cinéma (rares sont les réalisateurs à évoquer Jurassic Park dans leurs sources inspiratrices) qui évite la sempiternelle sensation de redite de nombreux commentaires.
Le reste des bonus, aussi nombreux soient-ils, est un peu moins exaltant dans le sens où ils sont très redondants avec le commentaire. A commencer par The Alien Agenda (34min20) une grosse featurette en trois parties qui se penche sur les étapes classiques que sont la préproduction, le tournage et la post-production. Les points essentiels y sont développés mais ne semblent être qu'une sorte de sommaire de ce que propose le reste du contenu du disque (y compris le commentaire). Seul la dernière partie se focalisant sur le montage et les effets sonores se démarquera un peu plus. On préfère néanmoins les modules suivants qui, s'ils sont systématiquement centrés sur des points très précis, en livrent un regard vraiment complet.
Ainsi, Créer l'univers de District 9 (13min18) dresse un tableau du travail de direction artistique en se focalisant sur les décors, les armes et les véhicules du film. Comme le laisse deviner son nom, Génération alien (10min18) s'intéresse à la création des aliens du film, leur design, leur création en 3D et l'interprète qui leur a prêté vie sur le plateau. Beaucoup plus orienté sur les effets de maquillages et la façon dont le comédien principal a vécu cette épreuve, Métamorphose (9min52) est une sorte de petit journal de bord de la conception du bras et du visage changeants du personnage. Enfin, Innovation (12min05) aborde un thème plutôt rare dans ce genre de production puisque la plupart des dialogues du film reposent sur des improvisations des comédiens. On nous en livre ici quelques morceaux choisis.