Image :
8/20
Wild Side propose un transfert impeccable effectué directement depuis la source numérique (Hierro a été tourné en haute définition avec la Red One) confirmant qu'un bon DVD n'a pas à rougir face au Blu-ray. Tant mieux, puisque d'édition Blu-ray de Hierro nous n'aurons point droit en France. Le film de Gabe Ibanez bénéfice d'une jolie définition, solidement épaulée par un encodage Mpeg-2 discret, efficace et précis. On notera quelques accrocs lors des séquences en basse lumière (cf. capture 4) mais la photographie dépressive aux dominantes bleu-gris d'Alejandro Martínez reste traitée dans l'ensemble avec les meilleurs égards.
Son :
8/20
Au choix, trois pistes sonores : deux pistes espagnoles (DTS 5.0 et Stéréo), une piste française (Dolby Digital). Plus précise, plus percutante, la piste DTS espagnole surpasse sans surprise la piste Dolby Digital française. Si les dialogues restent majoritairement cantonnés au canal central, les compositions de Zacarías M. de la Riva trouvent au travers de ces deux mixages une agréable spatialisation, laquelle profite d'une belle ouverture sur les enceintes frontales et latérales. La piste Stéréo fait naturellement moins dans la subtilité mais reste une alternative simple pour celles et ceux qui ne sont pas équipés d'une installation multicanal.
Bonus :
7/20
Making of (12')
Promotionnel dans le fond (chaque intervenant expliquant que tout le monde s'est donné à 100%), le making of couvre toutes les étapes de production, de l'écriture à la post-production en passant par les repérages et le tournage. Le module n'excédant pas la douzaine de minutes, il ne faut pas s'attendre à ce qu'il rentre dans les détails.
Entretien avec le réalisateur (14')
Gabe Ibanez y explique son goût pour les effets spéciaux numériques, qui lui ont permis dans Hierro de jouer sur les "incohérences visuelles" et la "transgression de la réalité".
Maquina (16')
Premier court-métrage de Gabe Ibanez après une série de spots publicitaires, Maquina nous fait pénétrer dans l'intimité d'une jeune femme qui se ne reconnait plus... Une mise en scène soignée et inventive pour une histoire tordue et roublarde. Le court est également accompagné de son making of (17') qui retrace le tournage (dans l'ordre de la narration) sans un seul commentaire ou entretien avec aucun technicien.
Le disque est complété de galeries photos, d'affiches, de dessins de productions et de storyboards, ainsi que de la bande-annonce du film.