Image :
9/20
A l'instar de la salve de films italiens sortis chez M6 Vidéo/SNC en fin d'année dernière (voir l'intégralité des tests dvd dans nos colonnes), Opening réussit tout aussi bien son affaire en nous soumettant un transfert de Hold-up à la milanaise des plus splendide. D'emblée, on a plaisir à découvrir un générique entièrement restauré et un N&B lumineux bien que parfois peu nuancé. Qu'importe puisque le plus important ici est que la moindre poussière et autre tâche ont complètement disparu. Le master est comme neuf et retrouve tout son éclat. Pour un film qui n'est jamais diffusé à la télévision et dans les salles obscures, on apprécie deux fois plus le résultat. Opening démontre encore une fois le sérieux de son travail, après nous avoir livré les splendides copies de la trilogie Pain, amour et fantaisie.
Son :
6/20
L'unique piste mono d'origine ne manque pas de clarté mais les dialogues auraient mérité d'être plus énergiques. En effet, ils pêchent par un manque de dynamisme qui oblige à bien tendre l'oreille par moments. Autrement, la musique (jazz) est dotée d'une belle présence et demeure bien mise en avant.
Bonus :
5/20
Le Pigeon...la suite (13min27)
Petit module sympathique où interviennent Mario Sesti, critique et directeur artistique de Rome FilmFest, et l'acteur Tiberio Murgia, 79 ans, qui interprète Ferribotte dans Le Pigeon et Hold-up à la milanaise. Le premier nous raconte comment cette suite a été mise en chantier. Après Le Pigeon en 1958, Mario Monicelli décide de ne pas rempiler et préfère se consacrer à d'autres projets. Devant l'énorme succès du film, le producteur Franco Cristaldi est cependant bien décidé à tourner une suite. Le réalisateur Nanni Loy est alors appelé. Réputé pour être un cinéaste intellectuel, il accepte ce film de commande à la seule condition qu'un film écrit par lui soit réalisé par la suite. Ce sera Un giorno da leoni, plus connu en France sous le titre Les Partisans attaquent à l'aube, sorti en 1961. Nanni Loy est un metteur en scène plus technique que Mario Monicelli. Il sert cependant à merveille le scénario signé Age et Scarpelli. Pour Mario Sesti, Hold-up à la milanaise est une suite soignée qui approfondit les personnages et l'aspect social du premier film. Même chose en ce qui concerne la parodie du film noir américain dont Nanni Loy utilise intelligemment les codes narratifs.
Tiberio Murgia se remémore comment Mario Monicelli l'a pour ainsi dire découvert dans la rue pour le tournage du Pigeon. Ayant souvent interprété les « siciliens de service », l'acteur aux 140 films évoque avec émotion les tournages des deux films avec ses compagnons.
Petit module sympathique où interviennent Mario Sesti, critique et directeur artistique de Rome FilmFest, et l'acteur Tiberio Murgia, 79 ans, qui interprète Ferribotte dans Le Pigeon et Hold-up à la milanaise. Le premier nous raconte comment cette suite a été mise en chantier. Après Le Pigeon en 1958, Mario Monicelli décide de ne pas rempiler et préfère se consacrer à d'autres projets. Devant l'énorme succès du film, le producteur Franco Cristaldi est cependant bien décidé à tourner une suite. Le réalisateur Nanni Loy est alors appelé. Réputé pour être un cinéaste intellectuel, il accepte ce film de commande à la seule condition qu'un film écrit par lui soit réalisé par la suite. Ce sera Un giorno da leoni, plus connu en France sous le titre Les Partisans attaquent à l'aube, sorti en 1961. Nanni Loy est un metteur en scène plus technique que Mario Monicelli. Il sert cependant à merveille le scénario signé Age et Scarpelli. Pour Mario Sesti, Hold-up à la milanaise est une suite soignée qui approfondit les personnages et l'aspect social du premier film. Même chose en ce qui concerne la parodie du film noir américain dont Nanni Loy utilise intelligemment les codes narratifs.
Tiberio Murgia se remémore comment Mario Monicelli l'a pour ainsi dire découvert dans la rue pour le tournage du Pigeon. Ayant souvent interprété les « siciliens de service », l'acteur aux 140 films évoque avec émotion les tournages des deux films avec ses compagnons.