Image :
5/20
Pour ce film fauché, on ne pouvait décemment pas s'attendre à une image mirobolante. Et pourtant si on fait abstraction du grain prononcé et des inévitables griffures, tâches et autres artefacts de pellicule, il faut bien convenir que la copie n'est pas moche du tout ! Présenté au format 1.33:1 respecté (bien que imdb annonce du 1.66:1), le film de Durston est agréablement contrasté, avec des noirs profonds et des couleurs chatoyantes. En revanche, et c'est là où le bât blesse, la compression est très (mais alors très !) approximative, de gros paquets de pixels apparaissant souvent pour se transformer en une vraie bouillie numérique des plus désagréables (la bagarre de fin notamment). Un constat en demi-teinte qui ne devrait pourtant pas vous arrêter de vous procurer le disque !
Son :
6/20
Deux pistes Mono 2.0 sont proposées : la piste anglaise originale et le doublage français d'époque. Rien à redire là dessus, les mixages sont efficaces, parvenant à mettre en relief aussi bien les dialogues que la musique psyché de Clay Pitts.
Bonus :
6/20
Neo Publishing ne faisant jamais les choses à moitié, le film se voit adjoindre un commentaire audio du réalisateur David Durston accompagné de Bhaskar Roy Chowdhury qui joue le rôle du leader hippie Horace Bones, quatre scènes coupées (avec en option le commentaire audio du réalisateur), des chutes de montage, de la bande annonce, d'un spot radio d'époque et d'une galerie de photos.
Commentaires audio de David E. Durston et de Bhaskar Roy Chowdhury
Réalisé en 2003 un peu avant le décès de Bhaskar Roy Chowdhury, le commentaire audio s'avère quelque peu anecdotique et maigre en informations, les deux compères passant surtout leur temps à présenter chaque nouveau comédien apparaissant à l'écran, expliquant les raisons qui les ont menés à leur casting tout en revenant sur la (maigre) carrière qu'ils ont chacun suivie à la suite d'I Drink your blood.
Principalement constitué d'anecdotes (le gamin avait peur de Bhaskar...), ce commentaire nous apprendra quand même qu'il existe environs 200 montages différents du film. En effet, Cinemation Industries qui distribue le film avait envoyé 280 copies à travers le pays, et ce deux semaines avant la sortie, avant que la MPAA n'ait officiellement donné sa classification. Seulement voilà, parce que cette dernière a ixé le film pour sa violence (une première, seuls les films porno étaient ixés !) et que certains exploitants ont refusé de projeter le film, le distributeur se sont vus contraints d'autoriser les projectionnistes à couper ce qu'ils considèraient ixables. Seuls le remontage des copies projetées à New York et Los Angeles a été supervisé par Durston.
Scènes coupées et commentées (6 min)
Le producteur Jerry Gross souhaitait que le film soit traité sérieusement malgré l'approche parfois comique du sujet par Durston. Le producteur engagea des monteurs pour supprimer tout ce qu'il jugeait comique : le trip sous LSD du grand-père (même si la séquence est ridicule, il faut bien convenir que le comédien joue sacrément bien !) et la fin avec le gamin qui tente se rendre à des policiers hilares.
On notera aussi une fin plus pessimiste écartée sans doute pour cette raison (les spectateurs n'aimant que les films qui se terminent bien...).
Les chutes de montages
"Aucune révélation ici, il ne s'agit que d'un simple assortiment de bout de film collectés en salle de montage et présentés exactement tels qu'ils ont été trouvés."
Commentaires audio de David E. Durston et de Bhaskar Roy Chowdhury
Réalisé en 2003 un peu avant le décès de Bhaskar Roy Chowdhury, le commentaire audio s'avère quelque peu anecdotique et maigre en informations, les deux compères passant surtout leur temps à présenter chaque nouveau comédien apparaissant à l'écran, expliquant les raisons qui les ont menés à leur casting tout en revenant sur la (maigre) carrière qu'ils ont chacun suivie à la suite d'I Drink your blood.
Principalement constitué d'anecdotes (le gamin avait peur de Bhaskar...), ce commentaire nous apprendra quand même qu'il existe environs 200 montages différents du film. En effet, Cinemation Industries qui distribue le film avait envoyé 280 copies à travers le pays, et ce deux semaines avant la sortie, avant que la MPAA n'ait officiellement donné sa classification. Seulement voilà, parce que cette dernière a ixé le film pour sa violence (une première, seuls les films porno étaient ixés !) et que certains exploitants ont refusé de projeter le film, le distributeur se sont vus contraints d'autoriser les projectionnistes à couper ce qu'ils considèraient ixables. Seuls le remontage des copies projetées à New York et Los Angeles a été supervisé par Durston.
Scènes coupées et commentées (6 min)
Le producteur Jerry Gross souhaitait que le film soit traité sérieusement malgré l'approche parfois comique du sujet par Durston. Le producteur engagea des monteurs pour supprimer tout ce qu'il jugeait comique : le trip sous LSD du grand-père (même si la séquence est ridicule, il faut bien convenir que le comédien joue sacrément bien !) et la fin avec le gamin qui tente se rendre à des policiers hilares.
On notera aussi une fin plus pessimiste écartée sans doute pour cette raison (les spectateurs n'aimant que les films qui se terminent bien...).
la fin pessimiste
Les chutes de montages
"Aucune révélation ici, il ne s'agit que d'un simple assortiment de bout de film collectés en salle de montage et présentés exactement tels qu'ils ont été trouvés."