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Un DVD de facture moyenne qui accuse d'une compression inégale, particulièrement visible lorsqu'on jette un furtif coup d'œil aux murs de l'appartement de Bénabar au début du film. On y voit définitivement du bruit vidéo, et non du grain, puisque d'après ce que nous avons pu voir dans le making-of, il semblerait qu'Incognito ait été tourné en HD (et avec la caméra Genesis de Panavision semble-t-il). Pour le reste, bonne gestion des couleurs et des contrastes qui, à l'instar de ce que nous avions découvert en salle, se voient tous deux retranscrits de manière douce et peu appuyée. Le niveau de détails est quant à lui plutôt correct.
Oh, surprise ! Comme c'est le cas sur 99,9% des comédies françaises, on trouvera sur ce DVD deux pistes son, une stéréo 2.0 et une DD 5.1. Et, re-surprise, on remarquera que cette dernière donne essentiellement dans la restitution des voix, envoyées bien frontalement pour mettre en avant les dialogues du film. Les autres enceintes seront quant à elles utilisées avec parcimonie, essentiellement pour faire un peu ressortir la musique du film. Bref, du travail propre et sans bavure. Pour ce genre de film, c'est tout ce qu'on demande.
Pas trop de surprise non plus en ce qui concerne les bonus de ce DVD, puisque nous y trouverons le "package" habituel, à savoir un making-of très promo, des scènes coupées et alternatives, la bande-annonce, ici accompagnée d'un clip de Bénab... pardon, de Lucas et d'un petit montage regroupant les essais de Lu... non, là c'est bien Bénabar cette fois. C'est d'ailleurs le module le plus surprenant présent sur cette galette, puisque l'on comprend qu'Eric Lavaine a dû filmer ces essais avec son comédien principal (ainsi que Anne Marivin et Jocelyn Quivrin) car personne (comprenez les financiers) ne pensait le chanteur capable de jouer la comédie. Un bonus qui d'une certaine manière nous rassure : non, il ne suffit pas d'un nom connu pour monter un film en France, il faut également que ce nom ait des talents de comédien. Ouf, franchement, on n'y croyait plus ! Une question nous brûle les lèvres néanmoins : à quand la même rigueur dans le choix des metteurs en scène ? Enfin, nous ne disons pas ça pour Eric Lavaine, qui s'est très bien débrouillé sur Incognito, mais plutôt pour une autre production Pathé, également avec Dubosc, et sur tous les écrans cette semaine. Suivez notre regard ...
making-of
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essais des comédiens
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