- 1h46 version italienne
- 1h26 version française
L'Homme à la Ferrari a la particularité d'être proposé dans un master français et italien. Autant le dire tout de suite, les deux copies sont relativement identiques et la restauration est très soignée. Un grain cinéma infime se ressent sur les couleurs unies, notamment sur le jaune, et reste plus prononcé durant la séquence dite de la conscience et du dédoublement (à 1h21- version italienne). Le film alterne quelques petites scènes dans un N&B très nuancé avec une palette de couleurs légèrement rétro et pastelles. La compression se fait hésitante dans le reportage d'ouverture tourné en N&B mais l'ensemble se rééquilibre après le générique, sensiblement tâché et éraflé. Enfin, la définition est remarquable et met en valeur élégamment les gros plans des acteurs.
Commençons par le plus anecdotique : la version française. Cette version se voit infliger un doublage lamentable, sans aucun relief et orienté uniquement vers les dialogues. Autant dire que rien ici n'est naturel et l'ensemble paraît avoir été enregistré dans une chambre d'écho horripilante. Le point commun des deux versions provient de la musique de Fred Bongusto idéalement restituée, avec un panache inattendu. Les bruitages, effets sonores divers et environnants sont légèrement au-dessus en version originale qu'en version française mais les dialogues demeurent confus et manquent de finesse. Sans pour autant être déplaisante, la piste italienne sature quelque peu et le souffle y est persistant.
Mise à part le catalogue des films italiens disponibles chez l'éditeur, même pas l'ombre d'une bande-annonce.