L'éditeur nous propose une image lisse et lumineuse mettant en valeur les diverses teintes de bleu-gris et d'ocre tout au long du film. De l'uniforme des musiciens aux décors, sans oublier le ciel éclatant durant les scènes d'extérieur (un peu surexposées), la palette demeure sensiblement monochrome mais fidèlement retranscrite. On note bien quelques déséquilibres de la compression numérique mais les contrastes sont irréprochables, les scènes nocturnes bien restituées et les gros plans élégants.
Les pistes DTS et DD 5.1. offrent un confort d'écoute confondant et inattendu. Les dialogues constamment énergiques sont délivrés avec punch sur la centrale tandis que les latérales répandent des effets sonores avec une belle vivacité. La musique assez présente est habilement spatialisée, le spectateur étant plongé dans l'univers mélodieux du film. Prenez l'exemple de la scène du night-club (44è minute) où le célèbre Sunny de Boney M. fera retentir votre caisson de basses et l'ensemble de votre installation. La stéréo n'est pas en reste avec un mixage pimpant dispensant les dialogues et la musique dans une parfaite harmonie.
Un tournage en fanfare (36min11)
Voici un making of bien paresseux se contentant d'enchaîner les images de tournage avec quelques menus propos du réalisateur Eran Kolirin. L'occasion de voir les comédiens à l'œuvre avec un réalisateur proche d'eux au moment des répétitions et de découvrir la bonne entente qui régnait sur le plateau.
La courte interactivité se clôt sur la bande-annonce du film (1min59).