Image :
8/20
Si la question se posait quant à la nécessité de racheter les DVD des films d'Argento déjà édités par le passé, on répondra par l'affirmative pour celui du Chat à neuf queues : le transfert proposé par Wild Side Vidéo surpasse en de nombreux points celui de TF1 Vidéo. Ce dernier rognait en effet les quatre côtés de l'image qui, par ailleurs, était beaucoup trop lumineuse pour être honnête. Wild Side corrige le tir. Le giallo le moins aimé de Dario Argento s'offre un solide tranfert sans grand défaut : un master chimique nickel, une définition tout ce qu'il y a d'honorable pour un film fêtant l'année prochaine ses quarante ans, une belle saturation des couleurs, une gamme plus étendue de tons et de contrastes ainsi qu'une compression au poil. Rien à redire donc.
Si Le chat à neuf queues a échappé aux retouches subies par L'Oiseau au plumage de cristal (notre test sera mis en ligne dans les prochains jours), certains puristes rouspèteront qu'en comparaison de la copie éditée aux Etats-Unis par Anchor Bay l'image est passée au réducteur de bruit, nous gagnons en contrepartie une colorimétrie plus équilibrée (moins verte en tout cas) et un peu d'image sur la gauche (cf. comparaison ci-dessous).
Retrouvez ci-dessous une comparaison entre l'édition signée Anchor Bay (testée ici-même par DVDBeaver) et celle signée Wild Side Vidéo.
Si Le chat à neuf queues a échappé aux retouches subies par L'Oiseau au plumage de cristal (notre test sera mis en ligne dans les prochains jours), certains puristes rouspèteront qu'en comparaison de la copie éditée aux Etats-Unis par Anchor Bay l'image est passée au réducteur de bruit, nous gagnons en contrepartie une colorimétrie plus équilibrée (moins verte en tout cas) et un peu d'image sur la gauche (cf. comparaison ci-dessous).
Retrouvez ci-dessous une comparaison entre l'édition signée Anchor Bay (testée ici-même par DVDBeaver) et celle signée Wild Side Vidéo.
Le triangle jaune à gauche est tronqué chez Anchor Bay (haut) / Bas : Wild Side Vidéo
Haut : Anchor Bay / Bas : Wild Side Vidéo
Les cheveux de la nièce sont verts chez Anchor Bay (capture du haut), blonds chez WS (bas)
Haut : Anchor Bay / Bas : Wild Side Vidéo
Les cheveux de la nièce sont verts chez Anchor Bay (capture du haut), blonds chez WS (bas)
Son :
8/20
L'éditeur joue la carte de l'exhaustivité et joint le second film du maestro de trois bandes son monophoniques : la piste italienne originale ainsi que les doublages anglais et français. Pas de bidouillage 5.1 et c'est tant mieux ! Une fois n'est pas coutume pour le réalisateur de Suspiria, le traitement sonore est plutôt pépère (le grand Ennio Morricone accouche ici du mimimum syndical) et offre la primeur les dialogues. L'ensemble est agréable à l'oreille sans réellement être fou-fou.
Bonus :
6/20
Hormis la bande-annonce du film et une galerie photos, La rançon du succès (26’) est l'unique supplément du disque. Dario Argento et Luigi Cozzi (proche collaborateur d'Argento et réalisateur entre autres de The Killer Must Kill Again et de Contamination) reviennent chacun de leur côté sur la genèse du film (Le chat à neuf queues a été réalisé à la demande du distributeur américain afin d'exploiter le succès local de L'Oiseau au plumage de cristal), sur la ruse d'Argento pour contourner la Censure ainsi que sur le désaccord entre le cinéaste et Goffredo Lombardo, le distributeur instatisfait du résultat. Dommage que Jean-Baptiste Thoret ou encore Bruno Forzani, présents sur le disque de L'Oiseau au plumage de cristal, répondent ici aux abonnés absents.
Attention tout de même ! Luigi Cozzi a la gentillesse de dévoiler le twist final du Syndrome de Stendhal...
Luigi Cozzi