L'éditeur prend soin du film de Mia Hansen-Love. Les couleurs naturalistes possèdent un bel éclat et s'avèrent être le point fort de ce transfert, uniquement défaillant lors des scènes nocturnes (voir la scène d'arrestation à 8min15). Durant ces séquences, un léger voile ouaté parasite sensiblement l'image et les détails sont pour ainsi dire absents. L'été donne à la palette colorimétrique de superbes teintes chaleureuses en extérieur tandis que les plans rapprochés étonnent par leur piqué. En revanche, la compression n'est pas sans faille et les déplacements rapides de la caméra engendrent divers déséquilibres de la définition ainsi qu'une dérisoire granulation.
Comme souvent, une stéréo et une piste Dolby Digital 5.1 sont proposées et le choix se porte immédiatement sur cette dernière qui s'avère fort satisfaisante même si les ambiances latérales sont finalement rares. Cependant, les enceintes arrière distillent avec parcimonie mais dynamisme certains effets au moment opportun. Même si l'ensemble est somme toute canalisé sur les avants, la piste 5.1 ne manque pas de rigueur et de mordant surtout quand elle met en relief la musique du film. En stéréo, les dialogues possèdent autant de force et bénéficient d'une large ouverture des enceintes.