Liberté, mon amour ! contient son lot de cris (dans la première partie) et de bombardements (dans la deuxième) exploitant au maximum les possibilités de la piste mono d'origine. Si un petit écho se fait entendre par ici, ou un petit souffle par là, ce mixage percutant offre un confort de visionnage très agréable et la musique d'Ennio Morricone y tient une place prépondérante.
Préface de Jean A. Gili (8min45)
Comme d'habitude, cette préface de Jean A. Gili est disponible avant de visionner le film ou directement dans le menu des suppléments. Notre interlocuteur semble avoir nettement plus de choses à dire sur ce film que pour Bubu de Montparnasse et évoque l'Histoire de l'Italie sous Mussolini, contexte dans lequel se déroule Liberté, mon amour !. Les décors naturels sont mentionnés tout comme l'usage des images d'archives qui a nettement inspiré Vincere de Marco Bellocchio. Enfin, Jean A. Gili n'oublie pas de passer en revue les collaborations de Claudia Cardinale avec Mauro Bolognini.
Mauro Bolognini, au-delà du style - première partie (29min26)
Réalisé à Rome en mai 1992 par Richard Frances, Jean A. Gili et Philippe Jamont, ce film inédit donne tout du long la parole aux comédiennes qui ont collaboré avec le cinéaste Mauro Bolognini, Claudia Cardinale (5 films), Adriana Asti, Marthe Keller et Dominique Sanda. Chacune partage des anecdotes de tournage tout en dressant le portrait du réalisateur. Parallèlement, Jean A. Gili s'entretient directement en français avec Mauro Bolognini, ce dernier revenant sur ses rencontres déterminantes, sa collaboration avec Pier Paolo Pasolini et font le tour de sa filmographie à travers un échange aussi détendu que captivant. Largement illustré d'extraits de ses longs métrages et autres photos, ce passionnant documentaire, dont nous retrouverons prochainement la deuxième et dernière partie sur le DVD de Vertiges (prévu le 21 juillet dans les bacs), donne un large aperçu du travail du metteur en scène italien, suffisant pour n'avoir qu'une envie, (re)voir ses plus grands classiques tels que Le mauvais chemin (La Viaccia), La Grande bourgeoise ou L'Héritage.
Jean A. Gili
L'interactivité se clôt sur la bande-annonce (3min24).