Cette édition nous propose deux pistes son en 5.1, une anglaise et une française. Premier constat : il faudra pousser le volume à un niveau anormalement élevé pour profiter pleinement des possibilités offertes par ces deux mixages, en particulier sur celui de la version française qui manque singulièrement de puissance. Une fois ce réglage effectué, les deux pistes se révèlent de qualité satisfaisante, même si elles se concentrent surtout sur les avant. Qu'il s'agisse des titres entrainants de Karen O and the Kids ou de la partition élégante de Carter Burwell, la musique ressort tout de même avec une certaine ampleur, avec une ouverture sonore supérieure sur la version originale. Il en va de même pour les bruitages qui se voient soutenus par une basse discrète mais bien employée, et des voix des comédiens qui ressortent sans difficulté. Bref, ces pistes son n'ont rien de transcendant mais se révèlent efficaces. A condition de pousser le volume, encore une fois.
Les bonus ne sont pas légion et s'avèrent assez brefs (on devine qu'il n'y a pas eu énormément de budget making of) mais non dénués d'humour. En tout cas, on peut au moins leur reconnaître la qualité de ne jamais tomber dans le discours promotionnel.
Le premier module, La difficulté absurde de filmer un chien qui court et aboie en même temps (5mns30), est quasiment un B-Roll puisqu'il dévoile un extrait de tournage presque sans coupure. Comme le titre l'indique, Spike Jonze et son équipe se retrouvent confrontés à des difficultés imprévues lors d'une scène avec le chien. La caméra est positionnée littéralement derrière l'épaule du réalisateur et l'on assiste aux réactions de l'équipe en situation.
Le second module, La grande farce (3mns30), est construit selon le même principe : l'extrait de tournage est monté mais conserve le naturel de la situation. Cette fois, on peut notamment y découvrir l'une des doublures en costume à l'oeuvre. Mais le titre s'explique par la conclusion de ce module : Spike Jonze est le dindon d'une blague très "tarte à la crême" de l'équipe. Une vengeance, semble-t-il...
Le Vampire attaque (50") est un mini court métrage voyant Max Records se faire attaquer par Spike Jonze déguisé en vampire. Enfin, les enfants s'emparent de l'image (5mns) revient sur l'omniprésence d'enfants sur le plateau, entre celui de Catherine Keener, du chef opérateur, du producteur, etc. Une véritable invasion de marmots qui a visiblement aidé à entretenir une ambiance bon enfant et à mettre à l'aise l'acteur principal du film, Max Records.