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Après L'Iceberg, Rumba est le deuxième film du trio à sortir sous la bannière de l'éditeur MK2. Les partis-pris esthétiques sont complètement différents de ceux de L'Iceberg et les cinéastes ont opté cette fois-ci pour un univers vif et coloré d'où ressortent allègrement les couleurs rouge, jaune, bleue, et verte. La compression faiblit au moment des nuits américaines et des séquences en intérieur et l'image manque également de piqué notamment sur le rendu des visages des comédiens, pâles et tirant vers le rosé. Une granulation sur les arrière-plans est également de mise à plusieurs reprises. Certaines séquences se détachent techniquement du lot comme la blancheur immaculée des scènes d'hôpital ou lorsque Dominique Abel et Fiona Gordon entament leurs chorégraphies en ombre chinoise ou au bord de mer. La dernière partie s'impose comme étant la plus réussie avec une clarté inattendue et des contrastes bien conduits.
N'attendez pas un usage fracassant du caisson de basses ! En effet, la piste 5.1. n'apporte rien de plus qu'un sensible accompagnement musical et des ambiances arrières confuses voire la plupart du temps inexistantes. Cela n'empêche pas les frontales d'accompagner hardiment le film avec des voix qui décollent docilement de la centrale tandis que les enceintes droite et gauche rehaussent le niveau médiocre des arrières. Le subwoofer n'aura qu'une seule occasion de vibrer légèrement lors de la séquence de l'incendie. Nous vous conseillons de sélectionner directement la piste stéréo, suffisante car dynamique et proposant une balance tonique des baffles gauche et droite.
Scènes coupées (5min19)
Cinq scènes qui n'ont pas été retenues au montage final sont ici proposées de façon enchaînée. Nous avons le droit à une séquence alternative de l'habillage express dans la voiture suivie d'une synchronisation nocturne de Dominique Abel et Fiona Gordon. Puis c'est encore une autre séquence alternative des soucis rencontrés par Fiona dans sa salle de classe à cause de sa jambe unique, et enfin, deux courts segments mettant en valeur plusieurs élèves de l'école. Présentées de manière brute, ces bouts de séquences n'ont strictement aucun intérêt.
Rumba pas à pas... making of (34min20)
Malgré la sympathie que nous inspire ce documentaire à travers ses images de tournage, la curiosité aurait été pleinement remplie si le trio nous avait fait part de quelques commentaires. Certes il s'agit d'un véritable module sur le tournage du film mais l'intérêt s'émousse petit à petit. Les images montrent la préparation des comédiens avant le tournage des scènes principales où ils règlent les diverses chorégraphies du film. La caméra s'attarde également sur les petits métiers peu souvent mis en lumière dans les documentaires du même genre.
Court-métrage : Walking on the wild side (12min52)
A l'instar de L'Iceberg qui proposait le court-métrage Merci Cupidon, le dvd de Rumba s'accompagne d'un formidable petit film réalisé par et avec Dominique Abel et Fiona Gordon en 2000.
L'interactivité se clôt sur les trois teasers (1min32) dévoilant les meilleures séquences du film, ainsi que sur un bêtisier peu emballant et à rallonge (10min13).
