Test DVD : Underdog

Le 10/04/2008 à 18:05
Par Arnaud Mangin

Lorsqu'un DVD-test comme celui de Underdog débarque à la rédaction, on l'emmène chez soi pour se payer une bonne tranche. On se le réserve même pour l'ultime séance nocturne, avec un paquet de Lutti sur les genoux parce que la fatigue lourde nous dispose à devenir plus enclin à apprécier un spectacle à priori un peu cheap. Rien que la tête du pauvre Beagle sur la sérigraphie du disque amuse déjà. Là où nous avions raison, c'est que Underdog est un film conceptuellement grotesque qui livre son lot d'images parfois hallucinantes avec son gentil clébard en costume virevoltant, ça et là. Là où nous avions tout faux, c'est le que le résultat est loin d'être cheap et surclasse très largement d'autres divertissements pour gosses qui ont pourtant eu droit à une exploitation salles (pas la peine de citer Garfield ou Alvin et les chipmunks).

Un chouette film de super héros revu à la sauce jeune public qui n'oublie pas d'aborder fidèlement certains thèmes du genre, tout en respectant les clichés d'usage via une trame plus ou moins calquée sur celle de Superman. En tout cas, sans mauvaise foi, c'est nettement moins chiant que le dernier opus de Bryan Singer... Carrefour du comic-book, soigné par de très bon effets numériques, et du film animalier familial (encore avec Jim Belushi), Underdog divertit sans souci les gosses et amuse encore plus quiconque a parfois envie de voir quelque chose sortant un peu des normes.Decouvrez le Test DVD de Underdog.

Image : 8/20

Comme à son habitude, Disney nous livre une copie d'une fort belle facture, aidée par les meilleures conditions espérées. Le film n'est pas long, le disque n'est pas trop encombrés (deux pistes Dolby Digital 5.1 et quelques minutes de bonus), ce qui permet à l'encodage d'offrir une excellente définition à cet Underdog rempli d'images numériques, certes un peu voyantes, mais significatives d'une grande netteté. Une compression qui trouve tout de même ses limites dans les plans presque trop détaillés (le Blu-Ray rectifiera tout ça), mais rien qui ne gâche le spectacle. Par ailleurs, la colorimétrie assez chaude de l'ensemble permet à au film de baigner parfaitement dans son statut de pastiche de film de super héros.

Underdog

Son : 8/20

Il manquera peut-être à Underdog une certaine virtuosité dans les balances multicanales alors que le film s'y prête régulièrement (surtout dans les scènes de vol), mais ce petit divertissement familial n'en conserve pas moins un relief sur les avants particulièrement présent en VO comme en VF. L'univers stéréo ne désemplit pas et c'est surtout le caisson de basse qui surprend à maintes reprises en mettant la gomme sans retenue. Les instants où le chien se déclenche un petit coup de propulseur (y compris dans les 5 dernières secondes du film) retentissent comme le tonnerre. Un mixage un brin avare parfois, mais pas honteux.

Underdog

Bonus : 3/20

Dans l'ensemble, l'interactivité de Underdog est super Light et s'adresse là encore au jeune public. Entre le premier épisode de la série animée originale (4min40), un très court bêtisier (1min37) et un clip de très jeunes rappeurs, on ne découvrira rien de concret sur la fabrication du film. La suite ressemble un peu plus à ce que l'on est en droit d'attendre d'un bonus DVD. A commencer par la section des scènes coupées (8min07), pas si mauvaises bien que retirées pour de bonnes raisons narratives.

Underdog

On retrouvera enfin un making of drôlement bien caché à même la featurette Le journal d'un chien acteur (5min47 en VF). En effet, bien que cette dernière soit fantaisiste et s'adresse essentiellement aux enfants, cinq modules cachés y sont disponibles via des icônes apparaissant sur l'écran pour une durée totale de presque 10 minutes, et dévoilent la conception de quelques effets spéciaux, du dressage des animaux ou de la voix des comédiens interprétant les chiens.

Underdog