Blade Runner 2049 : critique et revue de presse - alors c'est comment ?
Le 20/09/2020 à 20:11publié le 3 octobre 2017
Alors il est comment ce Blade Runner 2049 ? Est-il mieux que l'original de Ridley Scott ? Harrison Ford n'est pas trop papy parce qu'il avait franchement du mal à courir dans le Réveil de la Force ? Et Jared Leto, il n'en fait pas des tonnes ? Rick Deckard est-il un réplicant ou pas ? Je n'ai pas vu le premier film, je peux quand même voir celui là ? Visuellement c'est comment ?
Autant de questions légitimes que l'on se voit poser quand on apprend à ses proches que l'on a vu la suite signée Denis Villeneuve de l'un des films de SF les plus mythiques et essentiels de l'histoire du cinéma.
Alors oui Blade Runner 2049 est une réussite. Oui Harrison Ford a bien fait de reprendre son rôle d'il y a 35 ans et de choisir Ryan Gosling comme alter ego. Oui le film peut se voir sans que l'on ait vu l'original (quoique c'est quand même mieux). Oui les images sont sombres mais sublimes. Quant à savoir si cette suite surpasse l'original, non mais Villeneuve signe un blockbuster expérimental, sensoriel (dépressif) et hypnotique comme Hollywood n'en produit plus. Blade Runner 2049 est un véritable voyage de 2h40.
Voici les avis de nos confrères allant de ceux qui ont adoré à ceux qui ont détesté.
Les avis positifs
Inrockuptibles : Autant le proclamer tout de suite, les premiers tweets extatiques à la sortie de l’avant-première n’exagéraient pas : ce sequel tardif du film culte des années 1980 est une splendeur, bloc d’inspiration plastique et de puissance élégiaque, un idéal de cinéma 2017.
Premiere : Villeneuve a bel et bien réussi son pari de changer de perspectives tout en assurant une cohérence à la franchise. Le Parrain 2 de la SF ? Pas loin.
Le Monde : Plutôt que de se risquer à faire le point sur les zones de flou du film de Scott, le scénario de Blade Runner 2049, signé Hampton Fancher et Michael Green, fait un saut en avant de trente ans. Denis Villeneuve, qui venait de gagner ses galons de cinéaste de science-fiction avec Arrival, s’en est emparé et a produit un film cauchemardesque et magnifique, immersion toxique et exquise dans un univers qui distille les résultats cataclysmiques des choix malheureux de l’humanité.
Le Figaro : Trente-cinq ans après le premier film de Ridley Scott, le réalisateur québécois Denis Villeneuve se réapproprie la mythologie adaptée du romancier Philip K. Dick et livre un grand film futuriste, qui associe spleen baudelairien et beauté des effets spéciaux. Un film d'auteur né dans le giron du blockbuster.
L'Express : Un opéra de science-fiction maîtrisé du premier au dernier acte. Des mouvements de film noir et de suspense, interrompus par des révélations tonitruantes. Côté scénario, l'argument est simple et terrifiant: une révélation folle risque de faire sombrer le monde. Avec ses fausses pistes et ses traquenards, ses références religieuses, jamais lourdingues, le film ne se repose pas sur le seul impact de son grand frère de 1982.
Mad Movies : Blade Runner 2049 se rapproche à de nombreuses reprises du choc esthétique que représenta le film de Scott en 1982. Certes, le production design est inégal, en raison de certains intérieurs décevants et de quelques scènes de rues presque incohérentes. La manière dont Villeneuve étend l'univers de son modèle n'en est pas moins admirable.