Que vaut le polar d'action ANTIGANG avec Jean Réno ?
Le 20/08/2015 à 12:15Par Maxime Chevalier
Un film rare dans le paysage cinématographique français donc (si l'on met de côté des prod Europa), qui a toutes les cartes en mains pour séduire le grand public. Mais quid des critiques ? Ont-ils goûté à cet "actioner made in France" ? Réponse dans notre revue de presse ci-dessous !
Antigang de Benjamin Rocher : la bande annonce
Synopsis officiel d'Antigang : Serge Buren est un flic de légende, entouré d’une bande de jeunes flics aux méthodes peu conventionnelles. Qu’importe qu’ils utilisent des battes de baseball ou "oublient" le règlement au cours d’arrestations spectaculaires, les résultats sont au rendez-vous ! C’est alors qu’un groupe de braqueurs meurtriers entre en scène, dévalisant avec une facilité déconcertante banques et bijouteries de la capitale, à coup d’armes de guerre et de scénarios imparables. Face à tant d’ingéniosité et de brutalité, Buren et son unité se retrouvent confrontés à une situation délicate : leurs méthodes expéditives suffiront-elles à arrêter ces criminels autrement plus machiavéliques ?
"Antigang : du divertissement taillé pour le samedi soir !"
Les Chroniques de Cliffhanger :
"En suivant cette bande de flics soudés aux méthodes musclées, Antigang aurait très vite pu tomber dans le piège du concours de testostérone mal venu, comme on le voit trop souvent à l’écran. Mais c’est mal connaître Benjamin Rocher qui, en plus de maitriser tous les codes du genre (les références sont infinies, de L’Arme Fatale à L’Inspecteur Harry), sait parfaitement trouver son équilibre entre l’action et le rire. Résultat : les scènes qui auraient pu s’avérer les plus lourdes à regarder sont immédiatement désamorcées par un humour décomplexé qui fait mouche à chaque fois."
Born to Watch :
"La référence ici, c’est L’arme fatale, au pire Bad Boys : du divertissement taillé pour le samedi soir, sans chichi ni prétention auteuriste déplacées. Les balles claquent, les vannes fusent, les méchants perdent, et tout le monde rentre chez soi avec la banane. Un menu pas si fréquent dans le cinéma français !"
Podsac :
"Le film d’action français le plus généreux et "over the top" qui ait été vu sur un écran depuis longtemps. Il est le témoin de la passion de son réalisateur pour tout un pan de la pop culture hard boiled."
Film de culte :
"Antigang, c'est un peu comme une production Europa, sans le côté putassier, avec le savoir-faire en plus. Et vraiment drôle."
Les Illuminati :
"Ca se tape, à base de MMA , ça se poursuit, ça se tire dessus en plein Panam, et tout ça sans en faire trop qui rendraient le tout indigeste. Une réalisation qui a tout compris en proposant du vécu, du réel avec des tendances actuelles. De toute façon,on peut l’oublier le réalisateur va se faire offrir des ponts d’or pour réaliser à Hollywood, obligé."
"Une pure série B comme on les aime !"
Zickma :
"S’il fallait retenir un film d’action français sur les dix dernières années, cherchez pas on l’a sous la main avec AntiGang."
L'Ante du Cinéphile :
"De ce générique très "old school" à des répliques claquantes, Benjamin Rocher réussit un petit miracle sur ce projet casse-gueule à souhait. Il s'en sort avec les honneurs et même au-delà grâce à une bande d'acteurs géniale dominée par un Alban Lenoir en grande forme qui assure autant niveau comique qu'en action-man."
Le Journal des sorties :
"Loin d’autres productions du genre plus putassières dans les finitions, Antigang ne ment jamais sur ses ambitions. Il y a devant et derrière la caméra une équipe qui aime définitivement le genre et s’amuse avec pour faire en sorte que cela soit communicatif. C’est de plus en plus rare et je respecte."
Fucking Cinéphiles :
"Motivé par une telle envie de bien faire et une énergie franchement communicative, Antigang est une pure série B comme on les aime qui offre une vraie réponse française au canon du genre émergeant du pays de l'Oncle Sam."
Ecran Large :
"On pourra regretter que le film, à rester léger envers et contre tout, ne joue pas assez la carte de l’émotion ou de la tension. Mais ce serait oublier sa générosité, si rare, son amour de la belle scène, du plan qui claque, et de la réplique qui fait mouche."