Après avoir remporté les Hunger Games et amélioré ainsi son confort de vie et celui de sa famille, la jeune Katniss Everdeen est devenue, sans forcément le vouloir, le symbole d’une révolution qui sommeille au sein du peuple, et la cible principale du président Snow. Elle doit à présent faire "La Tournée de la Victoire" dans chacun des districts...

 

 

Pour le premier épisode de cette saga, Gary Ross réalisait  un film plein de scènes "shaky-cam" traduisez par tremblotantes... Une technique, critiquée par la presse et les spectateurs, peut-être utilisée pour masquer  la pseudo-violence de certaines scènes mais qui donnait sérieusement le tournis... Francis Lawrence (De l'eau pour les éléphants, Je suis une Légende...), qui a repris la barre, a heureusement laissé tombé la technique Parkinson au profit d’une violence plus assumée qui profite au film, le rendant par là-même beaucoup plus cinématographique. Les scènes de bagarres sont plus incisives, plus directs, même si, public d’adolescent oblige, elles restent largement polissées. 

Hunger Games 2 a couté cher, très cher. Et ça se voit ! L"Arcade", ici devenue une forêt amazonienne, regorge de créatures fantastiques envoyées on ne sait parfois pas trop pourquoi par ceux qui contrôlent le jeu. Les effets spéciaux y sont plus nombreux et plus soignés que dans le précedent volet. Ajoutés à l'effervescence des costumes, dont l'impresionnante "Robe Enflammée" de Jennifer Lawrence, le résultat est splendide. On retiendra évidemment le personnage d’Effie, nounou de Katniss et Peeta, arborant pendant le film une floppée de tenues improbables et extravagantes pour certaines signées du créateur Alexander McQueen. Le film déborde de couleurs, tranchant avec la sobriété du premier volet, et c'est réussi. C'est splendide.

 

 

L’histoire peine à démarrer... Il faudra attendre la deuxième partie, c'est à dire le nouveau round des Hunger Games, réunissant les gagnants des précédentes éditions, pour sentir un véritable rythme qui restera soutenu jusqu'à la fin, peut être un peu trop hative et trop "teasing" d'Hunger Games 3...

 

Côté casting, Jennifer Lawrence s'en sort évidemment avec les honneurs. Encensée pour sa performance dans "Happiness Therapy", elle semble bien partie pour devenir l'une des actrices les plus bankables des années à venir (prochainement à l'affiche d'American Hustle, ou encore dans la peau de Mystique, dans le prochain X-Men). On appréciera aussi les performances de Josh Hutcherson, en amoureux ultra-hype et une mention spéciale à Donald Sutherland en abject président.