Qui se souvient de L’Île Fantastique ? Cette série familiale, diffusée sur TF1 au début des années 80, nous montrait à chaque épisode deux rêves de quidams qui se réalisaient sur le sol d’une île paradisiaque. Il y avait des bons sentiments, une morale, et on frissonnait rarement en la regardant.



Étonnamment, le producteur Jason Blum (Paranormal Activity, Get Out, American Nightmare ou encore Insidious) a décidé de s’emparer des droits de cette série gentillette pour la transformer en un film horrifique.

Confiée à Jeff Wadlow (Kick Ass 2, Action ou Vérité), L’Île Fantastique façon Blumhouse se présente comme une sorte de mix entre la série Lost, un film de la saga Freddy, et les récents reboots de Jumanji. 

Le mélange est curieux et parfois indigeste. Les personnages, comme dans Lost, ont tous un passé trouble qu’ils cherchent à oublier. Comme dans la saga Freddy, la frontière entre réalité, rêve et cauchemar est souvent très fine. 

Enfin, comme dans Jumanji, l’action se déroule dans la jungle, touche au virtuel, et des méchants improbables peuvent surgir à tout moment. On retrouve même Michael Rooker dans le rôle d’un ermite de la forêt tropicale façon Alan Parrish !



L’histoire débute avec le débarquement sur l’île de 5 jeunes gens beaux et fringants qui croient avoir été invités sur l’île par monsieur Roarke, son propriétaire, dans le but de gonfler sa note sur Trip Advisor. En gros, nos héros sont des influenceurs, car on le rappelle : le film cible un public jeune.


Roarke (Michael Peña, Ant-Man, Narcos Mexico) leur propose de réaliser leurs rêves, grâce à la magie de l’île. Mais bien entendu, rien ne va se passer comme prévu, et les désirs de nos jeunes protagonistes ne vont pas tarder à les plonger dans leurs pires cauchemars.