Shazam confirme le tournant pris par l’univers cinématographique des super héros DC depuis Aquaman. Terminé le ton dark et brutal, place à la rigolade ! 



En adaptant les aventures de cet enfant capable de se transformer en super héros, DC s’adresse en priorité à ceux qui s’y identifieront le plus : les marmots. Le film fera certainement un immense carton dans les cours de récré car tout y est fait pour plaire aux enfants, à tel point qu’on se croirait presque dans un cartoon du samedi matin. Bons sentiments, gamins espiègles, méchants très méchants, brutes bêtes et méchantes de cours de récré… tous les éléments des programmes pour enfants sont présents !



Car si certains ont parfois comparé Shazam à Deadpool, le héros campé par un Zachary Levi (désormais devenu sosie officiel du Gérard Vives des Filles d’à côté) est bien moins irrévérencieux et beaucoup plus politiquement correct que le mercenaire masqué et on pourra assister à ses aventures en famille sereinement, sans avoir à boucher les yeux ou les oreilles des petits écoliers. Idéal pour une séance du mercredi après-midi !

On reprochera simplement à Shazam d’utiliser de grosses ficelles scénaristiques vues et revues par le passé, d’avoir un méchant à la profondeur digne de celle d’un Gargamel ou d’une bouteille d’Orangina Rouge, et de trop peu mettre en avant les cauchemardesques créatures lovecraftiennes qui l’accompagnent, certainement par peur d’effrayer les plus petits.

 




Mais lorsqu’on regarde le film avec des yeux d’enfants et qu’on cesse de pinailler, on peut alors apprécier à sa juste valeur un long métrage qui ne prétend pas être autre chose qu’un film de super héros spécialement conçu pour un public de pré-adolescents, qui a le mérite de pouvoir être vu sans rien connaître du reste des films du DCU. Et qui sait, peut-être qu’il sera d’ici 20 ou 30 ans l’un des films cultes de ceux qui le découvrent aujourd’hui avec un regard innocent ?

 

(affiche fan made)