The Apprentice : l'ascension de Donald Trump. Passionnant et terrifiant (critique)

Ça parle de quoi ?

De la jeunesse de Donald Trump. De son ascension au début des années 80 grâce à son mentor Roy Cohn, avocat conservateur et entremetteur politique.

Qui réalise ?

Le réalisateur iranien Ali Abbasi (le thriller les Nuits de Mashhad).

Qui joue dedans ?

Sebastian Stan est époustouflant en Donald Trump. Le Bucky Barnes de Marvel n'en est pas à ses premiers pas en matière de biopic puisqu"il a déjà brillé dans Moi, Tonya avec Margot Robbie (biopic sur Tanya Harding) et dans la série Pam & Tommy où il incarne le batteur de hard rock Tommy Lee.

Face à lui, Jeremy Strong (Succession) monstrueux et génial en Roy Cohn, son vénéneux et diabolique mentor.

C'est comment ?

C'est passionnant. Autant par la mise en scène qui nous plonge dans le New York des années 80 (bien moins fréquentable que le Manhattan d'aujourd'hui), que par les interprétations de Sebastian Stan et surtout Jeremy Strong. Malgré les punchlines, les éclats tapageurs, The Apprentice évite à chaque fois le piège de la parodie. 

Drôle par moment mais surtout terrifiant, The Apprentice est plus un film sur la relation entre un jeune ambitieux prêt à tout pour gagner avec son redoutable mentor et sur la laideur idéologique. Un éclairage différent sur l'une des personnalités les plus effrayantes de notre époque. Ou comment Trump est devenu expert en magouilles et en intimidations. Sous oublier un monstre mégalo et désinhibé.

Pas étonnant qu'il ait détesté The Apprentice.