Nous sommes au lendemain des guerres napoléoniennes. Octave est jeune et beau et il aime sa maîtresse, Elise ; jusqu’à ce qu’il soit le témoin involontaire de sa trahison. Au désespoir premier succède la débauche. Entrainé par son ami Desgenais, Octave devient un parfait libertin, sans que cette nouvelle vie ne parvienne à satisfaire sa soif d’absolu.
La mort de son père amène Octave à la campagne où il ne tarde pas à rencontrer Brigitte Pierson, une jeune veuve, de dix ans son ainée, qui occupe une large partie de son temps à soulager le malheur des petites gens. Pour Octave, c’est à nouveau l’amour, la passion, auxquels Brigitte tente d’abord d’échapper, ne voulant pas revivre les tortures qu’elle a déjà connues, avant de céder, et de s’y abandonner à nouveau. Octave et Brigitte s’aiment.
Très vite, au détour d’un petit mensonge anodin, Octave se trouve rattrapé par le soupçon que cette femme, comme l’autre, comme toutes les autres peut-être, pourrait lui mentir, l’asservir, le trahir. Le soupçon que ce sentiment pur et entier dont Octave pressent qu’il serait le seul à pouvoir le sauver de l’ennui et du désespoir que distille « le siècle » est une chimère, le soupçon que Desgenais qui clame que l’amour n’existe pas pourrait avoir raison.
Confessions d'un enfant du siècle est l'adaptation d'Alfred de Musset.