Black Panther est-il la claque Marvel annoncée ? revue de presse
Le 14/02/2018 à 11:12Par Eric Estrada
Black Panther casse-t-il les codes des super-héros comme cela a été annoncé ? Est-il vraiment le James Bond de Marvel ? Est-il aussi surprenant que prévu ? Ce 18e film Marvel marque-t-îl une rupture dans le monde super-héroïque ?
Voici quelques réponses via une revue de presse de critiques publiées sur internet à sa sortie. Vous allez voir que les avis sont très divers. Si tout le monde salue les qualités de ses personnages et de son casting, Black Panther est loin de faire l'unanimité dans son ensemble.
Premiere : S'il est moins époustouflant visuellement que d'autres longs-métrages Marvel, Black Panther se rattrape sur le sens, à l'image de la séquence finale qui repose plus sur la psychologie des personnages que sur le spectaculaire de leur affrontement. Assumant aussi d'être nettement moins fun (en dehors de quelques blagues syndicales) que ses camarades, il se pose résolument comme un film de super-héros sombre et sérieux, mais aussi porteur d'espoir, assurant parfaitement la transition avec Avengers : Infinity War, qui est censé faire basculer le MCU à la fois dans la noirceur et une nouvelle ère.
CinemaTeaser : Jamais un comic book movie n'aura été aussi positif et important. (...) Ryan Coogler, porté par le motif social récurrent de son cinéma, réinvente le blockbuster cérébral, politique, sentimental et pas vraiment cool. Il fait un cinéma de la compassion débarrassé du super-héros providence au profit de la combativité et de l'effort collectifs.
Pure Break : Présenté dans Captain America : Civil War (comme le nouveau Spider-Man), Black Panther arrive donc en solo et ses débuts sont plutôt très positifs. D'abord parce que son univers nous emmène loin de celui qu'on a connu grâce à Avengers. Direction le Wakanda, pays africain bien plus avancé qu'il n'y paraît grâce à un métal précieux jalousement gardé. Côté visuel, le réalisateur Ryan Coogler nous en met plein la vue. Mais c'est aussi par ses personnages que Black Panther se distingue.
L'info Tout Court : À aucun moment on sent Ryan Coogler investi derrière la caméra. Il semble se contenter du cahier des charges, non sans quelques erreurs. Ainsi les combats manquent parfois de visibilité et de temps en temps ,une bouillie numérique nous brûle la rétine. Pourtant on retire de belles choses du film : le sous-texte politique (appuyé), le charisme de Michael B. Jordan et la grande force des rôles féminins, dont la pétillante Letitia Wright (Shuri). De quoi permettre à Black Panther de se faire remarquer, sans être remarquable.
Le Monde : Le jeune réalisateur Ryan Coogler parvient à mêler fantaisie et réflexion politique dans une production Marvel.
Huffington Post : Black Panther détient en bonus le potentiel tant convoité par les studios pour séduire un vaste public. Des ados aux adultes -avec ses différents niveaux de lectures-, des fans de super-héros aux amateurs simples amateurs de films d'action -grâce au spectacle visuel mêlé aux courses poursuites et gadgets insolites-, aux habitués de Marvel comme aux novices -l'opus s'installant subtilement dans l'univers en place au point de pouvoir se regarder de façon totalement indépendante. On en redemande!
Ecran Large : C'est l'un des films les plus ratés de l'univers Marvel. (...) Black Panther donne la désagréable impression d'un produit vieillot et vide, particulièrement laid et mou, et d'une ringardise navrante.
GQ : Black Panther s'annonçait palpitant. Au final, il est très inégal. (...) Si certains pointent du doigt sa longueur, nous insisterons plutôt sur un scénario mollasson, un affrontement un peu fade entre les deux héros du film, une lapalissade sur la façon dont on peut rétablir la paix en détournant le monde de ses vices et, à l'opposé, des décors assez fantastiques, une belle course poursuite Lexus LC 500 vs Toyota Land Cruiser dans les rues de Busan, l'excellente bande originale signée Kendrick Lamar, de judicieuses notes d'humour et des rôles féminins parfaits.
France Info : On ne peut que se réjouir de ce tournant plus grave pris par Marvel. Après le teen-movie Spider-Man: Homecoming et la comédie potache Thor: Ragnarok, Black Panther redonne du crédit à la Maison des Idées... Mais, combiné avec des scènes d’actions peu convaincantes, un scénario sans grande originalité et un dénouement prévisible, Marvel y perd aussi un peu de son âme. Dommage, Black Panther aurait pu être un grand film.