EXCLU Godzilla vs Kong : "L'un des deux va gagner et vous allez pleurer" interview Adam Wingard
Le 05/03/2021 à 18:03Par Olivier Portnoi
"Il y a bien un gagnant dans le film" nous explique Adam Wingard. "Je veux que vous ayez la larme à l'oeil." Pas question de terminer ce clash façon Batman V Superman nous soutient le réalisateur de ce face à face déjà historique.
Filmsactu a eu la chance d'être invité par Warner en mars 2019 sur le tournage de Godzilla vs Kong. Direction l'Australie (24 heures de transport) pour les studios Village Roadshow Studios sur la Gold Coast au sud est du continent (la Californie australienne).
Voici un bref résumé de notre set visit (un article plus complet va suivre) ainsi que le compte rendu de notre discussion avec le réalisateur Adam Wingard. Pas de spoilers mais beaucoup d'infos et quelques explications sur ce qui nous attend.
Godzilla vs Kong est prévu dans nos cinémas dès la réouverture des salles.
Mars 2019. Nous sommes dans un des gigantesques hangars du Village Roadshow Studios à Oxenford en Australie, à 45 minutes de Brisbane, qui sert de lieu de tournage de Godzilla vs Kong. Millie Bobby Brown est en train de tourner une scène clé du film avec Julian Dennison (Deadpool 2) et Brian Tyree Henry (la série Atlanta, Joker).
Les Village Roadshow Studios sont l'un des trois gros studios australiens. Aquaman y a été tourné au même titre que Kong Skull Island, Thor Ragnarok, San Andreas, Instinct de Survie ou encore Pirates des Caraïbes La Vengance de Salazaar. "J’y ai conduit Jason Momoa tous les jours pendant plusieurs mois" nous confie le chauffeur qui nous y emmène. "C’est un chic type… un peu bourrin, pas vraiment à l'heure mais il aime rire. J’ai encore le son de sa grosse voix qui résonne dans mes oreilles".
En mars 2019, Godzilla 2 Roi des Monstres n’est pas encore sorti dans nos salles de cinéma mais Adam Wingard (You’re Next, The Guest, DeathNote, Blair Witch 2016) tourne déjà la suite tant attendue qui met en scène le Kaiju suprême face à King Kong. Godzilla vs Kong est le quatrième film du MonsterVerse après Godzilla (2014), Skull Island (2017) et Godzilla roi des Montres (2019).
"Le film démarre sur Skull Island" nous explique le producteur Alex Garcia devant d’impressionnants artworks détaillant notamment l'affrontement de Godzilla et Kong dans un Hong Kong futuriste. "Skull Island a considérablement changé en 40 ans. Tout comme notre planète. Les Titans sévissent aux quatre coins de la planète après avoir été réveillés dans Godzilla roi des monstres et Godzilla s’impose comme l’Apex Predator, comme le superprédateur qui contrôle l’équilibre entre les Titans et les humains. Mais Godzilla agit de manière inquiétante depuis de nombreux mois. On l’a vu attaquer des villes. Madison, Millie Bobby Brown, est certaine que quelque chose pousse Godzilla à être agressif malgré lui alors que sa mission est le bien de l’humanité. Elle se met en quête de découvrir la vérité et croise la route de Julian (Dennison) et Bernie (Brian Tyree Henry)."
"On aura jamais vu un Kong aussi grand à l'écran. Il dépasse les 30 mètres de haut." Adam Wingard
Entre deux séquences dans un gigantesque décor représentant le crâne de Ghidorah, on a la possibilité avec quelques autres journalistes de poser nos questions au réalisateur Adam Wingard.
Merci de prendre ce temps pour répondre à nos questions Adam. Kong est désormais aussi grand que Godzilla. Qu’est ce qui a provoqué cette croissance phénoménale depuis Skull Island ?
Dans Skull Island, Kong n'était encore qu'un enfant. Sa croissance était loin d'être terminée. Depuis presque 50 ans se sont écoulées, et Kong est devenu massif. Sa taille dans Skull Island lui permettait d'interagir plus facilement avec les humains. Ici, il est transformé et possède sa taille adulte. On aura jamais vu un Kong aussi grand à l'écran. Il dépasse les 30 mètres de haut.
Y aura-t-il un gagnant dans ce face à face ? Ou le film se la jouera-t-il Batman v Superman ?
Non pas de Martha (rires). Oui il y a bien un gagnant. Le film original (qui date de 1962) a une fin ouverte qui a provoqué des débats pendant des décennies. Les fans en parlent encore. Je ne veux pas que les spectateurs sortent cette fois-ci des cinémas en se demandant qui était vraiment le plus fort. Oui il y a bien une fin. Godzilla vs Kong est un film sérieux. Aussi épique et fou que soit ce concept, je souhaite que les spectateurs se sentent connectés émotionnellement. Pas qu'aux personnages humains mais aussi aux monstres. Je veux que vous ayez la larme à l'oeil à la fin.
Dans Skull Island, Kong n'était encore qu'un enfant. Sa croissance était loin d'être terminée. Depuis presque 50 ans se sont écoulées, et Kong est devenu massif. Sa taille dans Skull Island lui permettait d'interagir plus facilement avec les humains. Ici, il est transformé et possède sa taille adulte. On aura jamais vu un Kong aussi grand à l'écran. Il dépasse les 30 mètres de haut.
Y aura-t-il un gagnant dans ce face à face ? Ou le film se la jouera-t-il Batman v Superman ?
Non pas de Martha (rires). Oui il y a bien un gagnant. Le film original (qui date de 1962) a une fin ouverte qui a provoqué des débats pendant des décennies. Les fans en parlent encore. Je ne veux pas que les spectateurs sortent cette fois-ci des cinémas en se demandant qui était vraiment le plus fort. Oui il y a bien une fin. Godzilla vs Kong est un film sérieux. Aussi épique et fou que soit ce concept, je souhaite que les spectateurs se sentent connectés émotionnellement. Pas qu'aux personnages humains mais aussi aux monstres. Je veux que vous ayez la larme à l'oeil à la fin.
"Terminator 2 et Aliens restent des exemples de suites parfaites. J’aime quand les suites vous emmènent ailleurs."
Le gagnant est-il votre favori ?
Vous essayez de me pièger ? (rires). Je savais dès le début qui je voulais voir gagner. Je me souviens d’une conversation au collège avec un copain au sujet de ce combat entre Godzilla et King Kong. On avait longtemps débattu dans la cours. Je n’étais absolument pas d’accord avec lui. De manière absurde, ce film est ma manière de gagner ce débat des décennies plus tard. Se ce copain a eu le dernier mot dans la cours de récré, je peux enfin prendre le dessus (rires). Mais par contre, je ne vous dirais pas qui gagne. Le film est découpé en deux sections. Il y a d’un côté la Team Godzilla et de l’autre la team Kong. Team Godzilla est mené par le personnage incarné par Millie Bobby Brown. Les séquences ont été tournées ici en Australie et à Hong Kong. Team Kong suit le périple d’Alexander Skarsgärd. On a beaucoup tourné à Hawaï.
Godzilla vs Kong est à la fois la suite de Roi des Monstres et de Skull Island. Une charte spécifique vous a été imposée par Legendary Pictures ?
Non. A vrai dire, j'ai été plutôt libre. Plus que pour mes précédents projets qui étaient basés sur un matériel qui existait déjà (Death Note et quelques épisodes de Outcast, série adaptée d'un comic book de Robert "The Walking Dead" Kirkman). Legendary m’a choisi car ils cherchaient quelqu’un qui puisse amener sa vision à ce monde. On est techniquement une suite de Godzilla le Roi des Montres dans lequel on retrouvait déjà Millie (Bobby Brown) mais à part son personnage et celui de son père incarné par Kyle Chandler, on a eu le champ libre pour explorer de nouvelles choses et apporter notre patte visuelle. Je n’ai pas de problèmes avec les suites. Je les aime même beaucoup. Terminator 2 et Aliens restent des exemples de suites parfaites. J’aime quand les suites vous emmènent ailleurs et qu’elles utilisent les idées du premier film pour explorer d’autres pistes. Godzilla vs Kong est à la fois la suite des deux films précédents mais surtout un film entièrement à part. Si on m’a proposé de le réaliser, c’est que je suis un réalisateur très différent de Mike Dougherty et Jordan Vog-Roberts.
"On a cherché à construire le maximum de décors pour tourner en situation et non pas se reposer entièrement sur les CGI et les fonds verts."
Comment passe-t-on de films d'horreur indépendants aux budgets de quelques dizaines de milliers de dollars à un blockbuster de 200 millions ?
Home Sick, le premier film que j’ai réalisé et qui a trouvé un écho dans les festivals, n’a effectivement coûté que 3000 dollars. De manière évidente, Godzilla vs Kong en est très loin (rires). Ce qui est intéressant, c’est que quand tu as évolué un certain temps dans un circuit indépendant à réaliser des films en dessous des 5 millions de dollars de budget, ce qui a été mon cas jusqu’à il y a peu, tu développes cette capacité à savoir créer quelque chose à partir de rien, à trouver des idées sans avoir de ressources financières. Quand tu te retrouves sur un film aussi gros que Godzilla vs Kong, tu as les moyens conséquents pour donner vie à tes idées sans te soucier de l’aspect financier. Mais c’est tellement gratifiant de pouvoir poser son style sur un film qui pourrait devenir un classique en terme de film de monstres. D'autant que c’est la première fois depuis des décennies que ces deux créatures se retrouvent face à face.
Comment fait-on dans un film si riche en CGI pour être certain que les CGI ne tuent pas l’émotion de ces créatures ?
Bonne question. On a réfléchi à la manière de les faire évoluer dans un monde le plus réaliste possible. C’est un autre défi que celui du Godzilla de 2014 par exemple qui avait pour objectif de faire oublier le Godzilla de 1998 et de remettre les compteurs à zéro. Aussi spectaculaire soit-il, le film se doit d’être crédible et réaliste. Avec mon DP (chef opérateur), notre référence a été La Guerre des Mondes de Steven Spielberg. Quand tu le regardes dans le détail, tu te rends compte que chaque situation est liée à des personnages humains. Chacune des scènes est pensée du point des personnages humains. On y a beaucoup pensé. On a cherché à construire le maximum de décors pour tourner en situation et non pas se reposer entièrement sur les CGI et les fonds verts. Même s’il est impossible de passer outre les CGI quand tu dois montrer des monstres de 30 mètres qui se battent ensemble.
"Je suis attiré par l’imagerie horrifique, les séquences intenses et angoissantes. Ces composantes se retrouvent dans Godzilla vs Kong car elles font parties de qui je suis en tant que réalisateur."
Vous êtes connu pour vos films d’horreur. Effrayer les spectateurs reste une constante ici ?
Les réalisateurs qui ont tourné autant de films d’horreur que moi répondraient certainement la même chose : ce n’est pas que l’on essaie à tout prix d’effrayer ou de déranger, cela arrive naturellement (rires). Je suis attiré par l’imagerie horrifique, les séquences intenses et angoissantes. Ces composantes se retrouvent dans Godzilla vs Kong car elles font parties de qui je suis en tant que réalisateur. On a tous vu des films de monstres avec ces monstres qui terrassent une ville tandis que des humains courent terrifiés. Mais j’ai voulu montrer les réelles conséquences dans cette foule humaine. L'une des premières scènes montre Millie Bobby Brown dans une foule tandis que Godzilla déferle sur une ville. Dans une situation comme celle-ci, la foule devient aussi dangereuse que Godzilla. Tu peux être aussi bien piétiner par la foule que par le monstre. Tu as d’ailleurs plus de chance d’être tué par la foule. Tu peux aussi être asphyxié dans ce tumulte (rires). Tout ça pour dire que le film ne manque pas de situations horrifiques et réelles.
Quels sont vos films préférés de Godzilla ?
Lorsque j’ai été engagé, j’ai revu tous les Godzilla du premier jusqu’à Shin Godzilla. Je crois que je les avais déjà tous vus à l’exception de quelques uns sortis dans les années 90 et au début des années 2000. Mais c’était vraiment une expérience fun et intéressante. Je n’en avais pas revu certains depuis mon enfance. C’était comme de remonter le temps. Cela m’a permis de me rappeler ce que j’éprouvais à l’époque devant ces films, notamment de l’empathie que je ressentais enfant face ces monstres. Mon Godzilla préféré outre le premier Godzilla (1954) qui est un standard absolu est Godzilla vs The Smog Monster (Godzilla vs Hedorah, 1971). Celui là est fun et complètement barré. En général, je suis attiré par les Godzilla qui ont du style et presque un côté cinéma d’auteur. J’ai partagé une liste de mes Godzilla préférés quand j’ai officiellement été engagé par Legendary. Mais depuis mon Top 3 a évolué. Au départ, Destroy All Monsters (1969) était n°3. Depuis, j’ai appris à réévaluer Godzilla vs Destoroyah (1995). Je cite celui là car à la fin, Junior, le bébé Godzilla, meurt et Godzilla s’agenouille devant lui sur la musique de Akira Ifukube. Et c’est tellement déprimant… même si on voit bien que ce sont des types dans des costumes (rires). C’est un film de Godzilla potable jusqu’à cette fin. J’ai revu 30 Godzilla en 3 jours pour noter ce qui me plaisait dans ces films. Ce que j’ai compris, c’est qu’il fallait développer un attachement émotionnel avec Godzilla. De même avec Kong. Si on a de l’empathie pour ces monstres de 30 mètres et que les personnages font de même, l’impact sera plus fort… Oui vous allez pleurer (rires).
Les réalisateurs qui ont tourné autant de films d’horreur que moi répondraient certainement la même chose : ce n’est pas que l’on essaie à tout prix d’effrayer ou de déranger, cela arrive naturellement (rires). Je suis attiré par l’imagerie horrifique, les séquences intenses et angoissantes. Ces composantes se retrouvent dans Godzilla vs Kong car elles font parties de qui je suis en tant que réalisateur. On a tous vu des films de monstres avec ces monstres qui terrassent une ville tandis que des humains courent terrifiés. Mais j’ai voulu montrer les réelles conséquences dans cette foule humaine. L'une des premières scènes montre Millie Bobby Brown dans une foule tandis que Godzilla déferle sur une ville. Dans une situation comme celle-ci, la foule devient aussi dangereuse que Godzilla. Tu peux être aussi bien piétiner par la foule que par le monstre. Tu as d’ailleurs plus de chance d’être tué par la foule. Tu peux aussi être asphyxié dans ce tumulte (rires). Tout ça pour dire que le film ne manque pas de situations horrifiques et réelles.
Quels sont vos films préférés de Godzilla ?
Lorsque j’ai été engagé, j’ai revu tous les Godzilla du premier jusqu’à Shin Godzilla. Je crois que je les avais déjà tous vus à l’exception de quelques uns sortis dans les années 90 et au début des années 2000. Mais c’était vraiment une expérience fun et intéressante. Je n’en avais pas revu certains depuis mon enfance. C’était comme de remonter le temps. Cela m’a permis de me rappeler ce que j’éprouvais à l’époque devant ces films, notamment de l’empathie que je ressentais enfant face ces monstres. Mon Godzilla préféré outre le premier Godzilla (1954) qui est un standard absolu est Godzilla vs The Smog Monster (Godzilla vs Hedorah, 1971). Celui là est fun et complètement barré. En général, je suis attiré par les Godzilla qui ont du style et presque un côté cinéma d’auteur. J’ai partagé une liste de mes Godzilla préférés quand j’ai officiellement été engagé par Legendary. Mais depuis mon Top 3 a évolué. Au départ, Destroy All Monsters (1969) était n°3. Depuis, j’ai appris à réévaluer Godzilla vs Destoroyah (1995). Je cite celui là car à la fin, Junior, le bébé Godzilla, meurt et Godzilla s’agenouille devant lui sur la musique de Akira Ifukube. Et c’est tellement déprimant… même si on voit bien que ce sont des types dans des costumes (rires). C’est un film de Godzilla potable jusqu’à cette fin. J’ai revu 30 Godzilla en 3 jours pour noter ce qui me plaisait dans ces films. Ce que j’ai compris, c’est qu’il fallait développer un attachement émotionnel avec Godzilla. De même avec Kong. Si on a de l’empathie pour ces monstres de 30 mètres et que les personnages font de même, l’impact sera plus fort… Oui vous allez pleurer (rires).
Le cast est varié et comporte des enfants et des ados. Est-ce plus difficile de travailler avec eux qu’avec des adultes ?
J’ai travaillé avec de nombreux enfants ces dernières années. La grande différence est qu’il est plus difficile de les contrôler. Ils ne savent pas tout le temps ce qu’ils vont faire contrairement aux acteurs expérimentés qui ont une idée très précise de leur approche des scènes. Avec les enfants, il faut souvent chercher le moment où cela va fonctionner. Mais ils ont tellement apporté au film. Question impro, ils sont au top et tellement joueurs. Kaylee (Hottle) qui incarne Jia est vraiment sourde. Elle est l’actrice la plus jeune avec laquelle j’ai travaillé, elle a 9 ans, mais elle a été aussi l'actrice la plus facile avec qui collaborer. Elle n’avait que peu d’expérience à part des pubs mais elle savait exactement ce qu’elle devait faire à chaque scène. C’est bluffant.
J’ai travaillé avec de nombreux enfants ces dernières années. La grande différence est qu’il est plus difficile de les contrôler. Ils ne savent pas tout le temps ce qu’ils vont faire contrairement aux acteurs expérimentés qui ont une idée très précise de leur approche des scènes. Avec les enfants, il faut souvent chercher le moment où cela va fonctionner. Mais ils ont tellement apporté au film. Question impro, ils sont au top et tellement joueurs. Kaylee (Hottle) qui incarne Jia est vraiment sourde. Elle est l’actrice la plus jeune avec laquelle j’ai travaillé, elle a 9 ans, mais elle a été aussi l'actrice la plus facile avec qui collaborer. Elle n’avait que peu d’expérience à part des pubs mais elle savait exactement ce qu’elle devait faire à chaque scène. C’est bluffant.
Pouvez-nous parler de la musique du film ? La musique a toujours été essentielle à votre cinéma.
Mes précédents films sont réputés pour leur bandes originales électronique. Dès le début, je voulais que Kong et Godzilla se bagarrent sur de la synth wave. Junkie XL était le compositeur idéal pour ce projet. Quelque soit mes films, la musique est une énorme source d’inspiration. J’aime découvrir la musique avant le tournage. Junkie XL a composé une heure de musique qu’il m’a envoyé très tôt. On a pu diffuser certains extraits pendant les prises. Notamment lors des séquences épiques. Cela motive les acteurs et cela nous permet de suivre le réel tempo des scènes.
Mes précédents films sont réputés pour leur bandes originales électronique. Dès le début, je voulais que Kong et Godzilla se bagarrent sur de la synth wave. Junkie XL était le compositeur idéal pour ce projet. Quelque soit mes films, la musique est une énorme source d’inspiration. J’aime découvrir la musique avant le tournage. Junkie XL a composé une heure de musique qu’il m’a envoyé très tôt. On a pu diffuser certains extraits pendant les prises. Notamment lors des séquences épiques. Cela motive les acteurs et cela nous permet de suivre le réel tempo des scènes.
Contenu exclusif. Ne pas mentionner sans citer FilmsActu.
(merci encore à Warner pour cet incroyable opportunité)
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