La Nonne : on vous explique la fin et la scène post générique - Conjuring
Le 23/09/2018 à 11:11Par Michael Gardenzio
La Nonne (The Nun) est dans nos salles de cinéma depuis le 19 septembre. Ce nouveau film produit par James Wan s'intéresse au démon Valak qui est apparu pour la première fois dans Conjuring 2 : le Cas Enfield. Véritable réussite visuel du film, la Nonne se devait d'avoir son film solo.
La Nonne se déroule en 1952 en Roumanie. Après le suicide d'une nonne dans une mystérieuse abbaye, le Vatican envoie un prêtre spécialiste du surnaturel (Demian Bachir - Alien Covenant, la série The Bridge) et une novice (Taissa Farmiga - petite soeur de Vera Farmiga vue dans American Horror Story) enquêter.
Ils sont aidés dans leur mission par un beau québécois surnommé Frenchy (Jonas Bloquet). Le trio va être confronté au démon Valak et à ses pouvoirs cauchemardesques.
Si le lien avec Conjuring est évident dès le départ, une scène post-générique lie directement La Nonne au premier film réalisé par James Wan. On vous explique pourquoi. Attention spoilers.
Alors que le trio a réussi à repousser Valak avec du sang de Jesus-Christ contenu dans une fiole, la caméra s'attarde sur le cou de Frenchy qui dévoile une croix renversée comme scarifiée avec le symbole de Valak...
La scène post-générique nous conduit 20 ans après la Nonne. On se retrouve dans les années 70 et on revisionne une scène de Conjuring dans laquelle Ed et Lorraine Warren (Patrick Wilson et Vera Farmiga) livrent une conférence sur la possession à l'Université du Massachussetts. C'est à cette conférence qu'assiste Carolyn Perron (Lili Taylor) qui les emmènera dans la maison du premier film.
Les époux Warren évoquent le cas d'un certain Maurice, un fermier canadien francophone qui, sans avoir jamais suivi d'études, s'est retrouvé à parler couramment le latin. Ed Warren clame ne jamais avoir entendu quelqu'un parler aussi bien le latin. On nous montre Maurice avec des rushs à l'image granuleuse. Surprise, ce Maurice n'est autre que Frenchy ! Il attrape soudainement Lorraine Warren qui se met à crier.
On comprend ainsi pourquoi Corin Hardy, le réalisateur, n'a jamais révélé le véritable nom de Frenchy pendant le film. Maurice Theriault a réellement existé et a véritablement été victime de possession selon les Warren.
Le véritable Ed Warren a confié en 2016 à The Republican : "Maurice Theriault saignait par les yeux. Pendant son exorcisme, sa tête s'est fendue. Cela a été filmé. Des éruptions cutanées sont apparues sur sa peau, comme des brulures, et des croix sont apparues sur son corps... Si c'était une maladie mentale ou s'il faisait semblant, pourquoi est-ce les tables ont été soulevées du sol ? Il est resté à l'hôpital pendant six semaines et les docteurs n'ont pas su expliquer ce qu'il s'était passé".