Fort d'un joli succès public (1,5 million d'entrées en France, plus de 2,5 millions dans le reste du monde) et d'une récompense aux César, les auteurs du film d'animation Minuscule - La vallée des fourmis perdues ont décidé de se lancer dans la production d'une suite, intitulée Minuscule - Les Mandibules du Bout du Monde, une aventure que l'on nous annonce "plus lointaine, plus exotique, et encore plus imprévisible". Mais pour que cette suite puisse voir le jour et ressemble vraiment à ce que ses réalisateurs ont en tête, il faut d'abord un petit coup de pouce de la part des spectateurs. C'est ainsi que la société d'animation Futurikon a lancé il y a peu un appel aux dons sur le site de crowdfunding Ulule, dans l'espoir de récolter 100.000 euros.

Minuscule 2 a besoin de vous !

"Le budget actuel du nouveau film ne permet pas de tourner toutes les scènes du story-board, dont certaines particulièrement belles et spectaculaires" peut-on lire sur la page du site de financement participatif. "Sans ces scènes, le film n’aurait pas tout à fait la dimension épique et esthétique que les auteurs ont voulu lui donner. [...] Dans le précédent film, Minuscule - La Vallée des Fourmis Perdues, les auteurs et le producteur avaient déjà dû, à contrecoeur, sacrifier un certain nombre de scènes, comme par exemple une visite d'Insectopolis, la traversée périlleuse d'un ravin, ou l'attaque de la Coccinelle et des fourmis noires par une chouette ! [...] Ce nouveau film dans l'univers de Minuscule nous emmène "au bout du monde" comme l’indique son titre. Et sa production nécessite des moyens plus importants que sur le précédent film. Il nous manque à nouveau une partie du financement nécessaire pour tourner l'intégralité du film tel qu'il existe aujourd'hui dans le scénario et le story-board. Et si nous ne parvenions pas à rassembler ces financements supplémentaires, nous devrons renoncer à tourner certaines scènes, comme nous avons malheureusement été amenés à le faire sur le premier film."

Avec les 100 000 euros demandés, la production aura donc l'assurance de pouvoir maintenir une des scènes importantes prévues dans le story-board, qui nécessite des moyens techniques et matériels importants. Au-delà de 100 000 euros, c'est l'intégralité de ces séquences compliquées qui pourra être réalisée. En outre, ces fonds supplémentaires permettront de faire vivre le film à l'international, en finançant des campagnes d'envergure comme pour les Oscars et les BAFTA, ce qui n'avait pas pu être fait pour le premier film.