Olivier Marchal (Bronx) dénonce les "pseudo-artistes" qui chient sur les flics
Le 03/11/2020 à 11:21Par Henry Swanson
Bronx dégaine ses flingues et déchaine sa violence sur Netflix depuis le 30 octobre. Le nouveau film d'Olivier Marchal avec Gerard Lanvin et Jean Reno s'est imposé n°1 sur le géant du streaming au terme de son premier week-end de mise en ligne.
"Je n’ai pas la carte dans le cinéma français, je l’ai avec le public et tant mieux... Merci pour vos messages..." a partagé Olivier Marchal qui n'a jamais caché ses rapports compliqués avec le cinéma français.
A BFM TV, le réalisateur, ex flic, n'hésite pas à défendre une nouvelle fois la police et a attaqué. "J'ai une détestation pour ce milieu de pseudo artistes qui chient sur la police... Ils ne méritent que notre reconnaissance. Tous ces artistes qui chient sur les flics, je n'ai pas envie de les défendre. Pour moi, ils sont les derniers remparts contre la barbarie. Il y a eux et l’armée. Il y a certaines règles qui doivent être respectées, un certain respect de l’être humain et de l’autre. Ils sont là pour que ça marche à peu près droit. Malgré leur présence, on voit qu’on subit une violence, une agressivité, une tristesse et un chagrin quotidiens… Ce pays est devenu d’une tristesse absolue, d’une violence absolue. Ça me désarme complètement. J’ai des enfants, qui sont jeunes. J’ai peur pour eux. On est entré dans une ère d’une obscurité absolue et on n’est pas près d’en sortir malheureusement."
En promo pour Papi-Sitter en mars dernier, Gérard Lanvin avait lui aussi comme son pote pris la défense de la police et reparlé du lien qu'il avait su tisser avec elle au cours de sa carrière.
"On est appréciés de ces gens là parce qu'on travaille souvent avec eux.Ils nous accompagnent sur les films. On a toujours eu du respect pour eux. Enfin moi j'en ai beaucoup, lui aussi. Parce que, s'ils n'existaient pas... Avec tous les barjos qui traînent, et toute la méchanceté qui envahit le monde... C'est des gens courageux, j'trouve. Et des gens que je défends vu ce qu'ils endurent...Ce qui se passe dans les manifs, les gilets jaunes, tous ces trucs là qu'on a vus c'est du C.R.S., c'est pas la même chose. Ils sont sous les ordres d'un commandement qui précise des choses mais les gens de la B.R.I., ce sont eux qui rentrent au Bataclan. Ils sont alors embrassés par la population qui le lendemain leur gerbe dessus. Donc il faudrait savoir ce qu'on veut. Moi je les respecte."
"Je ne montre pas de la violence gratuite", se défend Olivier Marchal sur BFM à propos de la brutalité de Bronx, avant de poursuivre : "La violence gratuite m’a toujours fait chier au cinéma. Dans le film coréen The Chaser, quand les gars se massacrent pendant deux heures à coup de marteaux, au bout d’un moment, je n’en peux plus. Et Dieu sait que c’est formidablement bien mis en scène. Dans Bronx, on voit deux-trois têtes qui sautent. Les amateurs de polars ont aussi besoin d’y croire un petit peu."