On croyait que l'éditeur français en avait finit avec le giallo : monumentale erreur ! Neo Publishing revient en ce debut d'année avec deux classiques du genre réalisés par Sergio Martino : Toutes les couleurs du vice (également connu sous le titre L'alliance invisible) et L'étrange vice de Mme Wardh. Les informations concernant les deux disques suivent ci-dessous.

Sortie DVD : 5 Janvier 2010



L’Etrange vice de Mme Wardh

Julie Wardh cache un secret derrière sa vie bourgeoise et son extraordinaire beauté. Pendant un séjour à Vienne avec son mari, elle doit faire face à son vice qu’elle croyait enterré dans son passé. Un mystérieux killer au rasoir cherche à la tuer et sème la terreur dans la ville.

Sur la vague de l’énorme succès de L’Oiseau au plumage de cristal de Dario Argento, Sergio Martino délivre son premier giallo : L’Etrange vice de Mme Wardh.
Écrit par Ernesto Gastaldi, le plus grand scénariste du genre (Toutes les couleurs du vice, La Queue du scorpion, Torso), c’est un film qui renouvelle le giallo classique d’Umberto Lenzi (Si douces si perverses, Une folle envie d’aimer) en augmentant le suspense, la violence et l’érotisme.
On voit à l’écran pour la première fois le grand couple du giallo italien : la sublime Edwige Fenech (Toutes les couleurs du vice, Le Rendez-vous de Satan, Nue pour l’assassin) et George Hilton (Toutes les couleurs du vice, Folie Meurtrière, La Queue du scorpion) entourés d’excellents comédiens comme Ivan Rassimov (Spasmo, Le Dernier Monde cannibale, Brigade Spéciale) et Alberto de Mendoza (La Queue du scorpion, Le Venin de la peur, Perversion Story).
La musique envoûtante de Nora Orlandi (utilisée par Quentin Tarantino dans Kill Bill - Volume 2) nous accompagne dans un thriller solide et passionnant, conçu sur la base des mécanismes du chef-d’œuvre d’Henri-Georges Clouzot, Les Diaboliques.
Élégant et imprévisible, le film de Martino est sans doute un des mètres étalons du genre que l’on vous propose dans son format cinémascope d’origine et dans sa version intégrale.

Le film est présenté dans un transfert 16/9 au format 2.35 respecté accompagné d'une piste Mono 2.0 italienne ainsi que de sous-titres français.
Avec en suppléments :
- Toutes les Couleurs du Giallo : entretien avec avec George Hilton et Antonio Tentori réalisé par Federico Caddeo (21 min)
- Présentation du film par George Hilton (1 min)
- Bandes annonces italienne et américaine (9 mn)
- Diaporama


Toutes les couleurs du vice

Traumatisée par le meurtre de sa mère dont elle a été témoin dans son enfance, et par la perte de l’enfant qu’elle portait dans son ventre, Jane est à deux doigts de la folie. Aidée par un psychiatre et par sa nouvelle voisine, elle cherche à se libérer de ses peurs mais son cauchemar vient juste de commencer. Persécutée et menacée par un mystérieux homme habillé en noir, elle plonge dans un abîme d’horreur où personne n’est celui qu’il semble être.

Egalement connu sous le titre L’Alliance invisible, Toutes les couleurs du vice est le deuxième giallo de Sergio Martino. Après l’énorme succès de L’Etrange vice de Mme Wardh, le réalisateur italien remet en scène ses trois acteurs fétiches : Edwige Fenech (L'Ile de l'épouvante, Le Rendez-vous de Satan, Nue pour l’assassin), George Hilton (L’Adorable Corps de Deborah, Folie Meurtrière, La Queue du scorpion) et Ivan Rassimov (Spasmo, Le Dernier Monde cannibale, Brigade Spéciale).
En profitant de la suggestive ambiance londonienne, Martino met en scène une intrigue morbide et inquiétante qui, sur l’influence de Rosemary’s Baby de Roman Polanski, contamine le genre avec des éléments surnaturels et ésotériques. Réellement effrayant dans son esprit visionnaire et dans la maîtrise avec laquelle Martino gère les éléments du suspense, le film exalte l’impétueuse sensualité d’Edwige Fenech à l’apogée de sa beauté. Ecrit par Ernesto Gastaldi, auteur de tous les plus grands gialli de l’époque, le film est accompagné de l’incroyable musique du maestro Bruno Nicolai. Un grand giallo de l’âge d’or du cinéma de genre italien qui vous est ici proposé dans sa version non censurée.

Le film est présenté dans un transfert 16/9 au format 2.35 respecté accompagné de pistes Mono 2.0 italienne et française ainsi que de sous-titres dans notre langue.
Avec en suppléments :
- Histoire d'un vice : entretien avec George Hilton et Antonio Bruschini (26 min)
- Commentaire audio par Federico Caddeo (97 mn)
- Présentation du film par George Hilton (1 min)
- Diaporama
- Bande annonce