Elections 2012 : les films préférés des candidats
Le 16/04/2012 à 14:12Par Christelle Michel
Comme beaucoup d'entre vous doivent le savoir - on ne peut pas passer à côté d'une telle info - les élections présidentielles commencent le 22 avril prochain avec le premier tour. Pour connaître ou en tout cas mieux cerner les candidats, le site Allociné a décidé de demander aux politiciens quels étaient leurs films préférés et d'établir un top 5. De notre président actuel Nicolas Sarkozy aux candidats les plus populaires (François Hollande, Marine Le Pen) en passant par les moins populaires (Jacques Cheminade, Philippe Poutou), découvrez leurs films préférés :
Elections 2012 : les films préférés des candidats
Nicolas Sarkozy : (candidat Union pour un Mouvement Populaire (UMP))
"Je crois que la question ne peut se poser dans ces termes, car il n’y a pas un cinéma, mais une multitude de cinémas, incomparables entre eux. Comment pourrais-je hiérarchiser des films que j’adore, mais aussi différents que La Passion de Jeanne d'Arc de Dreyer et les films muets de Lubitsch, pourtant réalisés au même moment [...]"
François Hollande : (candidat Parti Socialiste (PS))
Sous le sable de François Ozon
Le candidat n'a pas commenté ses choix.
Marine Le Pen : (candidate Front National (FN))
Le père Noël est une ordure de Jean-Marie Poiré : "La pièce filmée est ce que le théâtre de boulevard a fait de mieux. Elle a traversé les années sans vieillir ni perdre de sa verve comique. On rit toujours autant en la regardant et certaines scènes et répliques font désormais partie du patrimoine de la comédie française."
Jean-Luc Mélenchon : (candidat Front de Gauche)
Le candidat n'a pas encore transmis son top 5
François Bayrou : (candidat Mouvement Démocrate (Modem))
La fille du Puisatier de Marcel Pagnol : "Pour les deux monstres sacrés que sont Pagnol et Raimu."
Eva Joly :(candidate Europe Ecologie - Les Verts)
La liste de Schindler de Steven Spielberg : "Parce que ce film montre à la fois la barbarie de la Shoah mais qu'il y a toujours eu des Justes pour la combattre."
Philippe Poutou : (candidat Nouveau Parti Anticapitaliste)
Les temps modernes de Charles Spencer Chaplin "Parce que ce film présente l’usure d’un ouvrier à cause des conditions de travail dans l’industrie moderne, la lutte pour survivre dans le monde capitaliste, dans la misère et le chomage lors de la crise économique des années 30... et aussi la solidarité et l’espérance."
Nathalie Arthaud : (candidate Lutte Ouvrière)
Thelma & Louise de Ridley Scott : "Ces deux femmes qui s'épaulent pour se libérer du poids du machisme dans ce qu'il a de plus odieux et qui deviennent malgré elles des "hors-la-loi", m'a profondément touché... comme des millions de gens à travers le monde ! On ne peut pas ressortir de ce film sans rage contre les machistes mais aussi contre toute l'hypocrisie de la société sur ce sujet."
Jacques Cheminade : (candidat Solidarité et Progrès)
La règle du jeu de Jean Renoir : "En 1939, juste avant la guerre, Jean Renoir montre, entre dérision et drame, une société qui littéralement se délite. Les scènes de la chasse et de la fête au château, en contrepoint l’une de l’autre, cadrent la fin d’un monde. L’amour y devient impossible et un meurtre s’y transforme en accident. Le film, à l’époque, fut accueilli par des huées. Entre réel et virtuel, maîtres et domestiques, infantilisme et noblesse des sentiments, tout est bouleversé dans une société qui se bouleverse et aujourd’hui nous nous demandons, n’est-ce pas la nôtre ?"
Nicolas Dupont-Aignan : (candidat Debout la République)
"Que la fête commence est un film qui retrace avec brio l'histoire de la conspiration de Pontcallec au XVIIème siècle sous la régence de Philippe D'Orléans, porté par un trio d'acteurs mythiques Philippe Noiret bien sûr, mais aussi Jean Rochefort et Jean-Pierre Marielle. Je me rappelle également la performance d'acteur époustouflante de Philippe Noiret dans La vie et rien d'autre de ce même Bertrand Tavernier, une performance pour laquelle Noiret avait obtenu un César recompensant sa justesse d'interprétation d'un gradé désabusé après les massacres de la Première Guerre mondiale. Plus récemment Bertrand Tavernier a encore prouvé son talent avec La princesse de Montpensier dans lequel excellent Mélanie Thierry et Lambert Wilson. [...]"