Trailers et nouveautés 2009-10 de CBS
Le 25/05/2009 à 12:42Par Arnaud Cuirot
CBS vient de dévoiler sa grille des programmes avec au menu six nouvelles séries, dont deux séries médicales. Dans la mesure où toutes les chaînes plantent des caméras dans les hôpitaux, il est légitime de s'interroger pour savoir si le public ne va pas rapidement saturer. Côté comédies, CBS connaissant le succès grâce à son tunnel du lundi composé de HIMYM, The Big Bang Theory et Mon Oncle Charlie (finalement renouvelé), n'a programmé qu'une seule nouveauté sitcom : Accidentally on Purpose.
La police protège les citoyens mais qui protège la police? Flic de la rue, Franck Leo (Aaron Douglass) combat les criminels mais change de statut quand il se retrouve à la tête du puissant syndicat des policiers. Bien décidé à lutter contre la corruption et à faire le ménage dans les rangs de la police, Franck se heurte à de puissants ennemis qui ne sont pas prêts de laisser un ancien flic de la rue gâcher leurs petits arrangements...
Notre avis : Certainement la nouveauté CBS la plus prometteuse au vu de la bande-annonce. Si les scénaristes ne sombrent pas dans la caricature « gentils flics contre méchants corrompus » mais savent placer des enjeux et établir des rapports de forces entre les différentes factions, alors The Bridge pourrait s'imposer comme une série coup de poing. Elle s'annonce comme une des nouveautés les plus sombres de la saison 2009-10.
Critique de cinéma sortant d'une rupture avec son boss, Billie (Jenna Elfman) tombe accidentellement enceinte de son "Boy Toy", le jeune Zack (Jon Foster). Une fois la surprise passée, Billie et Zack décident de garder le bébé et d'emménager ensemble mais de manière platonique. Rapidement, Zack transforme l'appartement en une sorte de colocation avec ses amis Olivia (Ashley Jensen) et Davis. Billie n'est plus très sûre de savoir avec qui elle vit, un amant, un ami, un colocataire ou juste un nouvel enfant à élever...
Notre avis : La comédie du lot. Encore une histoire de colocation et d'amour réprimé... Il existe tellement de sujets inexploités au potentiel comique énorme qu'il est étonnant de voir la colocation revenir une énième fois.
NCIS : Los Angeles
NCIS: Los Angeles plonge les spectateurs dans l'univers des surveillances sous couverture. Prêts à tout, les agents du Bureau des Projets Spéciaux, une division du NCIS, ont pour objectif d'appréhender les criminels représentant une menace pour la sécurité de l'Etat. Cette équipe est surentraînée et bénéficie des moyens technologiques les plus avancés pour mener à bien sa mission. L'agent Callen (Chris O'Donnell) est un caméléon capable de prendre n'importe quelle identité pour infiltrer le monde criminel. Son coéquipier l'agent Hannah (LL Cool J) est un ancien Navy Seal qui a servi en Afghanistan et en Iraq, un expert en sécurité qui utilise ses écrans et son matériel de pointe pour relever le moindre indice. Les deux agents dépendent de Lara Macy (Louise Lombard), leur supérieur.
Notre avis : Au moins les scénaristes ont eu la bonne idée de ne pas faire un simple copier/coller de la série originale. A suivre pour les amateurs du genre.
Epouse au foyer modèle, Alicia Florrick (Julianna Margulies) se retrouve à devoir assumer entièrement la charge de ses enfants après que son mari, politicien corrompu et compromis dans des scandales sexuels, a été envoyé en prison. En dépit de cette humiliation publique, Alicia reprend sa carrière d'avocat, qu'elle avait abandonnée des années auparavant, dans un cabinet où elle retrouve Will Gardner (Josh Charles), un ancien camarade de l'université curieux de voir comment l'ex-femme au foyer se débrouillera après treize ans d'absence des tribunaux.
Pour la première fois depuis des années, Alicia abandonne le statut d'épouse modèle et prend en charge sa propre destinée.
Notre avis : Une série judiciaire manifestement 100% féministe, ce qui ne sera pas sans déplaire à un public varié. Le choix de Julianna Margulies est à priori pertinent pour incarner cette femme à la fois forte et fragile. A suivre.
Un drama médical qui aborde le sujet du don d'organe à travers un triple point de vue : celui des donneurs, celui des receveurs et bien entendu celui des chirurgiens. Devant gérer les donneurs au moment le plus noir de leurs vies, au moment même où ils s'apprêtent à mourir, les chirurgiens se lancent dans une course contre la montre où chaque seconde compte. Chaque cas est unique et pour que tout fonctionne correctement, un coup de scalpel aiguisé ne suffit pas, le groupe de chirurgiens doit faire preuve de psychologie.
Notre avis : ça sent le pathos à plein nez, une série calibrée pour faire pleurer la ménagère tout en mettant en scène de beaux chirurgiens et de belles doctoresses... Ceux qui n'aiment ni les larmes ni le sentimentalisme exacerbé peuvent à priori passer leur chemin. Les autres y trouveront probablement leur compte.
Miami Trauma suit une équipe de chirurgiens à Miami spécialisés dans les cas les plus durs, quand les patients se retrouvent entre la vie et la mort et que le drame est proche. Le docteur Matthew Proctor (Jeremy Northam) est le dernier arrivé, il a auparavant servi dans l'armée, la doctoresse Serena Warren (Elisabeth Harnois) sort à peine de l'école de médecine, Eva Zambrano (Lana Parilla) est une dingue du travail bien plus à l'aise devant une table d'opération que dans la vraie vie, et enfin Tuck Brody est le chef infirmier qui gère les moments critiques avec les familles et maintient les médecins sur de bons rails... Cette équipe excelle dans "l'heure fatidique", les 60 minutes suivant l'accident grave, quand la vie du patient ne tient plus qu'à un fil.
Notre avis : Encore un drama médical ! Rien de bien original à se mettre sous la dent sauf qu'il s'agit ici « des urgences parmi les urgences... ». Comme tout drama médical, Miami Trauma devrait avant tout fonctionner sur le charisme de ses personnages.